Journée de l’Europe : Le Pr. Daouda Sacko évoque les difficultés majeures auxquelles sa faculté est confrontée

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Dans le cadre de la commémoration de la journée 9 mai, journée dédiée à l’Europe, La Faculté de Droit Privé au Mali, a, à l’instar de la communauté internationale célébré la journée européenne, à travers une conférence-débat qu’elle a organisée le mardi 17 mai 2016, dans l’amphithéâtre de ladite Faculté.

« L’action extérieure de l’Union Européenne : le cas du Mali » tel était le thème de cette conférence-débat.

Organisée par les responsables et les étudiants de ladite Faculté, cette conférence était présidée par le Chef de la délégation de l’Union Européenne au Mali, Alain Holleville, conférencier, assisté de l’Ambassadrice de la Grande Bretagne au Mali, Jo Anderson, des Pr Bouréma Kansaye, modérateur et Daouda Sacko, Doyen de cette Faculté.

Dans son exposé liminaire, le modérateur a, tout d’abord, rappelé que la construction européenne prend sa source dans la déclaration de Robert Schuman, le 9 mai 1950. Au sortir de la seconde guerre mondiale, les Européens étaient à la recherche d’une paix et d’une stabilité durables pour conduire les peuples européens vers une prospérité. L’UE, une union politique est instituée par le traité de Maastricht en 1992. Les institutions européennes sont reformées par le traité de Lisbonne de 2009, a expliqué le modérateur.

Il a, par ailleurs, ajouté que l’UE compte, aujourd’hui, 28 Etats membres. Ses interventions sont nombeuses et variées. Elle intervient au Mali dans le cadre de la politique, la sécurité, l’aide au développement et l’humanitaire.

Dans le domaine de la politique, elle a soutenu le retour à l’ordre constitutionnel, en soutenant les élections  présidentielle et législatives de 2013, appuyé les réformes importantes engagées en matière de gouverance et de justice.

Au plan sécuritaire, l’UE et ses membres ont soutenu et continuent de soutenir la lutte contre les groupes terroristes.

S’agissant de l’aide au développement, elle a volé au secours des milliers de personnes et continuent  d’apporter son aide dans humanitaire.

Le Pr Daouda Sacko, dans son intervention, a soulevé deux problèmes majeurs.

Selon lui, il existe en France une ONG qui a mis à la disposition de sa Faculté des livres. Il reste à les acheminer au Mali. Il a aussi confié que beaucoup de ses étudiants veulent aller en Europe pour approfondir leurs études, ainsi que des chercheurs qui veulent aller pour des recherches et des conférences, mais ils sont, malheureusement, privés de visas. Il a demandé au Chef de la délégation de l’UE de songer à ces doléances.

Le Chef de la délégation, pour sa part, a quasiment partagé le bien fondé des propos du modérateur, en mettant en exergue la présence de l’UE au Mali ainsi que les actions qu’elle mène.

En répondant aux questions posées, Alain Holleville a déclaré que son Union est présente au Mali pour accompagner les politiques et stratégies. Elle n’est pas là pour faire autre chose à la place des Maliens.

S’agissant de la question de delivrance des visas, il a fait savoir que cela relève de la responsabilité de chacun des Etats. En soutenant que, même si les conditions sont réunies, il faut que l’Etat d’accueil l’autorise. Quant à la question de transport des livres, il s’agit d’une question d’organisation et de gouvernance. « Si la Faculté veut être en possession de ses livres, il faut qu’elle adopte un plan d’organisation » a répondu le Chef de la délégation de l’UE au Mali.

Adama Bamba

 

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1 commentaire

  1. La faculté de droit de Bamako célèbre la ” journée de l’Europe ” ??
    Une bonne idée si cette faculté n’a rien d’autre à faire.
    L’essentiel de la célébration a consisté une fois encore à tendre la sébile: visas et transports de livres.
    Rien des deux demandes n’a été satisfaite.
    Encore une démarche inutile et insensée.
    Une très bonne célébration.

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