Comme la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp) a donné place à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (Usjpb) qui regroupe deux Facultés, à savoir, celle du droit privé (Fdpri) et celle du droit public (Fdpu), les étudiants ont jugé nécessaire de scinder les Comités Aeem. Pour cela, la destinée de la Faculté de droit public, suite à un consensus, a été confiée à Oumar Boubacar Coulibaly dit Barou.
Pour mieux connaître le jeune que tout le monde appelle Barou, nous sommes allés le rencontrer. C’est avec un air confiant et serein que le jeune responsable de l’Aeem nous a reçus. Déclinant son identité, il nous a fait savoir qu’il est étudiant en Année de maîtrise Droit public interne. En réponse à la question s’il était le seul candidat pour le poste de Secrétaire général, il répondra qu’il avait pour concurrent Labass Dicko, qui a préféré se faire remplacer par Drissa Diongo, qui est devenu son adjoint à la suite du consensus. Selon lui, c’est grâce à Camara dit Cobra, patron de la Coordination nationale de l’Aeem et également responsable de l’Aeem au niveau de la Fdpri, que le consensus a eu lieu. Car, c’était la seule manière pour éviter la violence entre les candidats.
Pour ce qui concerne les missions de Barou en tant que responsable du Comité Aeem de la Fdpu, elles sont nombreuses, selon lui. «A l’occasion de mon investiture le vendredi 2 mai dernier, j’ai remis aux différents responsables une copie du document contenant nos doléances. Parmi lesquelles, nous avons beaucoup insisté sur la non-violence dans nos structures universitaires. Pour cela, nous mettrons tout en œuvre pour que les membres de l’Aeem soient bien formés en leadership… L’installation des fontaines d’eau et le maintien d’un cadre toujours propre font partie de nos priorité», a signalé Barou. Ce, avant d’insister sur le fait que l’infirmerie doit immédiatement être dotée de produits servant à faire les premiers soins quand besoin sera. La visite des 8 régions et des 8 institutions de notre pays font également partie des missions de Barou, avant la fin de son mandat.
Pour ce qui est du rapport avec l’administration, il nous avoue qu’il est très bon et semble prometteur.
En guise de conclusion, le jeune Barou a invité ses camarades à se donner la main et à faire des études, leurs seules préoccupations. «Prenons les études au sérieux, car c’est de cela que dépend notre avenir», a-t-il conseillé. Pour finir, il dira qu’il entend faire de sa Faculté la vitrine des Universités du Mali.
KANTAO Drissa