Car des constats faits par Aliou Badra Fofana, recteur de la programmation du développement de l’Ispric, représentant le directeur général, le taux de criminalité est très élevé au Mali, malgré les efforts des autorités et des forces de sécurité. La formation, a expliqué le professeur Kissima Gakou, criminologue, se fera avec la mise en place d’un Master et d’un certificat. Le Master, a-t-il expliqué, il y aura la formation sur les différentes techniques d’investigations, des spécialisations en criminologie physiques, financières, en cybercriminalité, etc. Au niveau du certificat, a poursuivi Kissima Gakou, ce volet va donner aux auditeurs après six mois de formations d’avoir plus de bagages pour faire face à leur mission. Selon lui, l’arrivée de cette discipline à l’Ispric est une très bonne chose pour le Mali qui a besoin d’évoluer avec le monde notamment en ce qui concerne la justice d’aller à une meilleure justice de qualité. A sa suite, l’assistance a assisté à la présentation de trois autres spécialistes de cette discipline qui englobent plusieurs disciplines. La première, la gestion du crime, a été présentée par le Pr Alassane Kéïta (adjudant chef de la Gendarmerie, chargé de criminalistique). La place de la médecine légale, la seconde discipline, a été présentée par du Pr Kanikomo Drissa (spécialiste de la médecine légale). Et la présentation de la dernière discipline, les dimensions de la toxicologie, a été faite par le Pr Bénoît Yaranga Koumaré (spécialiste en chimie analytique). «Les témoignages et les aveux doivent être confrontés avec la preuve matérielle. La scène du crime à un intérêt très capitale pour la manifestation du crime. Evaluer et appréhender cette scène doit être donné à des professionnels. Ces spécialistes expertisent ces activités, cette expertise est objective et acceptée par tous. Ce qui permettra à la justice de condamner le criminel», a expliqué l’adjudant de Gendarmerie. Pour la médecine légale, le Pr Drissa a soutenu qu’elle a pour but d’aider la justice dans son enquête en confirmant la mort et répondant à des questionnements du magistrat. «Le médecin légale aide aussi la justice sur le cas des coups et blessures volontaires et informe le magistrat quand un patient est confronté à un problème handicap», a ajouté le Pr Kanikomo Drissa. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, s’est réjouit que la justice soit associée à l’initiative qui aidera à apporter des réponses idoines dans le renforcement des compétences des acteurs qui intervient dans le domaine ou les acteurs future qui interviendront. «J’ai retenu que le crime est devenu une chose complexe et exécutée avec des choses sophistiquées. Crimes complexes, moyens sophistiqués devient difficile l’identification du criminel, les éléments et l’indemnisation», a-t-il déclaré.
Hadama B. Fofana
C’est une bonne initiative. je souhaite plein de courage à tout le personnel de l’ISPRIC
J’ai fait mes etudes labas en Gestion et je le recommande à tout le monde
Belle initiative, je vous souhaite bon vent pour votre contribution à l’amélioration de notre GRAND MALIBA
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