ISPRIC : Le calvaire des étudiants

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Dans cet Institut, un Collectif dit des victimes se bat pour mettre un terme à ce qu’il qualifie de pratiques anti-pédagogiques.

 

Le Collectif dit des victimes de l’Ispric veut se faire entendre par les plus hautes autorités de notre pays. D’autant qu’il estime que l’Ispric, Institut  des sciences politiques, des relations internationales et de communication, est devenue une école privée où la recherche du profit passe au détriment des règles déontologiques. Pourtant, à en croire ce Collectif, cette école a gracieusement obtenu son agrément.

 

 

Les faits

 

Le vendredi 20 décembre, la direction de l’Ispric appelle les étudiants pour leur annoncer la proclamation des résultats de la 1ère session et exiger le paiement des frais du dernier mois de l’année. En d’autres termes, pas de paiement, point de résultats. Au même moment les admissibles de la première session étaient informés de l’organisation de la deuxième session prévue pour les 21 et 22 décembre 2013. Et cela, en violation des règles d’organisation des examens, rapporte le Collectif dit des victimes de l’Ispric.

 

 

 

«Le but visé par l’administration était clair et net : on a fait déplacer des professeurs par avion du Sénégal au Mali et ils n’avaient que 4 jours à faire ici. Donc, le temps pressait», croit savoir le Collectif. «Les professeurs, aussitôt arrivés dans notre pays, ont commencé avec le petit oral pour les admissibles de la première session le mardi 24 décembre 2013 ; puis le grand oral le 25 décembre 2013 et la soutenance le 27 décembre 2013», rapporte le Collectif. Et de renchérir : «Tout cela dans le seul souci de faire sortir la promotion avec d’autres promotions qui avaient terminé leurs examens depuis très longtemps».

 

 

 

Il faut signaler que chaque étudiant paye 1.525.000 Fcfa pour «mériter un tel sort anti-pédagogique». Sur les 43 étudiants de cet institut, seuls 12 ont été déclarés admis. Les autres ont été renvoyés en «enfer» sans autres formes de procès. C’est ce lot qui constitue le Collectif des victimes.

 

 

 

En attendant que tout soit clair dans cette histoire, une procédure judiciaire est en cours pour mettre un terme à ce genre de pratiques contraires à la déontologie. Dans la même foulée, le Collectif dit des victimes de l’Institut des sciences politiques, relations internationales et de communication (Ispric), DEA 8ème promotion Droit privé, interpelle le ministre de l’Enseignement supérieur.

 

Seyni TOURE

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