La station de recherche agronomique de Kati, créée en 1897, délocalisée à Koulikoro en 1901 ,devenue Ecole des maîtres-laboureurs en1902, puis Centre de stages agricoles en 1913 ou Collège technique Agricole en (CTA) en 1952, avant de prendre l’appellation de L’Institut polytechnique rural de formation et de recherche appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou en 1990, est devenue en 2010 un Etablissement Public à caractère Scientifique et Technologique (EPST).
Cet institut bâti sur une superficie de 400 ha, est de nos jours, plus qu’une fierté nationale en raison de la qualité de sa formation offerte comme les formations universitaire, post-universitaire des cadres, la formation continue des cadres et paysans, la recherche scientifique et technologique, le développement et la diffusion des innovations, les prestations de service, activités de production etc. Mais aussi, en raison de ses fortes sollicitations par les autres pays de la sous-région sur voie de concours.
Selon le Directeur de l’IPR/IFRA de Katibougou, Mahamoudou FAMANTA, son institut reçoit en son sein, plus de dix (10) nationalités différentes. Il s’agit entre autres, des Nigeriens (91), des Tchadiens (17), 6 Burkinabés, 4 Gabonais et Sénégalais, des Camerounais (7), 6 Ivoiriens, 3 Centrafricains, 3 Béninois et un (1) Rwandais, qui après leur retour dans leurs pays respectifs sont plus sollicités que les sortants maliens. Les nationaux, aux dires du Directeur, sont au nombre de 1246.
L’institut offre un DUTS, Ingénieur, Licence, Master et Doctorat sur le machinisme agricole. Il offre d’énormes potentialités, mais peu connues du grand public en raison du déficit de communication. Une réalité reconnue par les administrateurs de l’IPR/IFRA qui ont vivement suggéré au Directeur de prévoir une politique de communication pour la visibilité de sa structure.
C’était lors du tout premier conseil d’administration (CA) de cet institut ce mardi 24 décembre 2014 sous la présidence du Ministre de tutelle, Me Mountaga Tall, après plus de 20 ans d’existence.
Un C.A au cours duquel, plusieurs doléances ont été exprimées par les administrateurs. Notamment, la transformation de l’institut en université en raison de sa formation doctorale.
A cet effet, le Ministre Me Tall indiquera que d’autres partenaires du secteur de l’enseignement supérieur ne cessent aussi de demander la transformation des universités existantes en institut. Il a néanmoins promis de revoir cette doléance.
En termes de réalisations courant 2013-2014 de l’institut, en plus des sorties pédagogiques à Ségou, Sélingué, Baguineda, Koulikoro ville, Sotuba et Bamako, le financement de 4 projets ainsi que d’autres formations des formateurs ont été possibles.
S’agissant des perspectives pour la nouvelle année, l’IPR/IFRA envisage la poursuite des activités de formation et de recherche; l’intensification des activités de production; la tenue du conseil de perfectionnement; la soumission pour validation du plan stratégique et du manuel PACF;des sorties pédagogiques en zone Office du Niger, à l’Office des Périmètres Irrigués de Baguineda, l’Office de Développement Rural de Sélingué et dans au moins trois fermes privées du périurbain de Bamako.
Pour ce qui concerne le budget 2015 de l’Institut qui était à l’ordre du jour aussi, il s’élève à1 684 652 000 F.CFA dont 1 555 652 000 FCFA au titre de subvention de l’Etat et 129 000 000 FCFA de ressources propres.
Comme contraintes majeures, à l’instar de nombreuses structures de l’enseignement supérieur, l’IPR/IFRA de Katibougou, souffre d’insuffisance de salles de classe, de la vétusté des locaux, mais aussi du déficit d’équipements adéquats. S’y ajoutent, l’insuffisance d’enseignants permanents dans certaines filières de formation, la faible sécurisation du domaine foncier de 400 ha en proie à des violations ainsi que les difficultés de connexion à l’internet haut débit.
Modibo Dolo
Je voudrais savoir l’equivalence du cycle ingenieur à celui de LMD.
Bonjour vou allz bien en fait je sui licencié en biodiversité et gestion de l’environnement,je voudrais savoir ls conditions d’entree pr ls nationaux en vu de suivre le master..
je suis forestier Nigérien au fait je voudrais savoir si a l’IPR il ya une formation en master II pour cette annee academique 2015-2016
cooooooooooooool
cooooooooooooool
ademirable ceux que fait le DG Famanta , je pense que l’ipr soufre aussi d’ une prise de partie en ce qui conserne les corps professoral vis a vis des filieres c-a-d lorsqu’une filiere n’a pas de prof specialise se voie delesser au profit des autres.
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