Intégration des universités et grandes écoles privées dans l’espace subsaharien francophone : Le Pr Diabi prône la création d’un CAMES pour les établissements privés

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L’Espace Bouna a servi de cadre à une conférence de presse animée par le Pr. Yahaya Diabi, fondateur de l’ESIC (Ecole supérieure d’information, de communication et de commerce en Afrique), le jeudi 13 mars 2014.

 

 

La conférence de presse animée le Pr. Diabi a fait l’objet de beaucoup de discussions concernant à la probable création d’un CAMESP. Il faut noter que, selon le conférencier, l’espace subsaharien francophone est caractérisé par des formations de type latin, davantage théoriques, et des universités classiques, sauf quelques grandes écoles techniques et professionnelles à pédagogie davantage pragmatique.

 

 

 

Le Conseil Africain et Malgache d’Enseignement Supérieur (CAMES) est la structure de promotion des enseignants et chercheurs de cet espace. Face à cette réalité, il faut bien admettre que des Universités et grandes écoles privées s’ouvrent partout dans le même espace, aidant ainsi les différents Etats à absorber Ie flux important d’étudiants, qui ne peuvent pas tous trouver place dans les établissements publics, qui regorgent de monde.

D’où aujourd’hui la nécessité de mettre sur pied un autre Conseil, selon le Pr Diabi, le CAMESP (Conseil africain et malgache pour la promotion de I’enseignement supérieur privé), pour prendre en compte la formation pratique et pragmatique et Ies LMD de type anglo-saxon.

 

 

Pour le Pr. Diabi, leur force réside dans une certaine individualisation de la formation, car leurs étudiants sont peu nombreux (36 au maximum) par classe et sont formés en étroite collaboration avec les milieux professionnels (stage avec tuteurs, renforcements constants des acquis d’entreprise par des étudiants stagiaires apportant leurs connaissances novatrices).

 

 

Selon lui, la mise sur pied de ce CAMESP visera alors à faire des Universités et grandes écoles privées des instruments pour l’émergence des pays africains francophones subsahariens. Elles procéderont à des échanges de programmes, favoriseront des missions d’enseignants dans des disciplines pointues, échangeront des étudiants désireux de compléter leur formation en Master et en Doctorat et composeront des jurys par invitation de tel ou tel professeur pour en être membre voire président.

 

 

La formation et le perfectionnement des personnels des Universites et grandes écoles privées se fera en organisant des séminaires et des colloques sur des thèmes novateurs, qui s’inscrivent dans des logiques de recherche, de développement et d’innovation technologique.

 

 

La création de ce CAMESP permettra aussi d’instaurer des partenariats féconds avec les Universités et grandes écoles publiques et privées du Nord, tout comme avec celle des pays membres du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), pour booster l’enseignement de qualité, a conclu le Pr Diabi.

 

 

Amadou Camara

             

 

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