Institut universitaire de gestion : Le comité AEEM déplore les enseignants et l’Etat

3

En sollicitant la presse ce mardi 27 octobre 2014, les propos du comité AEEM de l’IUG ont été alarmants de telle sorte qu’on se pose la question de savoir si l’Institut ne va pas directement au le mur après une épopée glorieuse dans le temps due à la qualité de ses produits qui étaient sollicités.

A en croire le secrétaire général du comité AEEM, Alliace Ziguimé, la situation est difficile présentement à l’Institut. Les difficultés découlent d’une grève illimitée du corps professoral. Selon lui, c’est le corps professoral qui paralyse les cours.

“Les enseignants sont en grève et malgré les démarches de négociations les positions sont restées intactes. L’année universitaire 2013-2014 n’a pas été validée et l’année universitaire 2014-2015 ne parvient pas à démarrer”, déplore le S. G., qui demande aux plus hautes autorités de faire quelque chose, car c’est leur avenir qui est en jeu.

Selon le comité AEEM, les professeurs réclament le payement des heures supplémentaires et des frais d’encadrement qui s’élèvent à 600,2 millions de F CFA. Si le gouvernement est prêt à discuter pour les heures supplémentaires, il refuse le payement des frais d’encadrement.

Dans le même, les professeurs conditionnent la reprise à la satisfaction des deux doléances ou rien. C’est donc un dialogue de sourd, dixit Ziguimé.

Zoumana Coulibaly

 

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. For now I’d say the junta still has significant poluapr support at least in Bamako, strong enough for it to withstand pressure from both Malian civil society and ECOWAS. Many ordinary Bamakois have zero faith not only in their political class but in their political institutions too, which in their view have never served the people’s needs. Hence the idea of throwing out the whole state apparatus and starting over from scratch is something they find appealing. Especially after the events of this week, and given that nobody here supports an ECOWAS intervention, it won’t be easy to sideline Captain Sanogo in the weeks and months to come.I do think, however, that there are two interrelated sources of pressure on the junta now from the population. One, Malians are starting to get the impression that junta leaders are uninterested in addressing pressing national problems, and are only concerned with shoring up their own power. Two, Malians are growing impatient with the junta’s lack of action in addressing Mali’s de facto partition. The army’s primary responsibility is to protect the nation’s territorial integrity, yet since early April it has been exclusively focused on protecting the junta and arresting its enemies. If these trends continue, the CNRDRE will find itself in trouble.

Comments are closed.