Après ses grèves de 48h et 72 h, respectivement les 9 et 10 0ctobre et les 16, 17 et 18 Octobre dernier 2018, la grève illimitée du comité syndical Snesup de l’UIG (Institut Universitaire de Gestion), devait débuter hier mardi 23 Octobre 2018 en cas de désaccord avec le comité de conciliation. Il n’y a certes pas eu d’entente entre les parties, mais après évaluation de la situation, le 22 Octobre lors de leur assemblée, les militants ont instruit au bureau de ne pas mettre en exécution la grève illimitée, et cela pour deux raisons.
Primo, pour sauver l’année, et donner une chance aux négociations, au dialogue. Secundo, écrire rapidement à leur ministre de tutelle pour le rencontrer, lui exposer la situation afin de trouver un terrain d’entente. «Nous allons rapidement écrire au ministre pour le rencontrer comme cela a été instruit par notre base», indique le secrétaire général du comité Snesup de l’IUG, Dr Alassane Sidibé.
Rappelons que les enseignants du comité Snesup de l’IUG réclament dans leur préavis soumis au Ministre du Travail et de la Fonction publique, Diarra Racky Talla, trois points essentiels : la signature sans délai du contrat-type entre l’IUG et le Rectorat par rapport à la gestion de l’UFP (l’Unité de Formation et de Production) comme convenu entre les deux parties et consigné dans le rapport de conciliation du 28 mars 2018 ; la reprise immédiate des cours à distance et sans interruption ; la révocation du Recteur le Pr Samba Diallo et du Vice-Recteur le Dr Salif Bah dont les mandats sont arrivés à terme depuis mai 2018 dont le mandat est arrivé à terme , ayant été nommé par décret n°2013-457/P-RM du 23 mai 2013 pour cinq ans.
Et aussi pour non respect des engagements pris par le Recteur de l’Université des sciences sociales et de gestion de Bamako (USSGB), Pr Samba Diallo, suite à l’accord signé entre le comité Snesup de l’IUG et lui, le 28 mars dernier qui a trait à trois aspects: l’autonomisation de gestion de l’UFP ; la conduite d’un audit comptable et financier de l’UFP de 2013 à 2018, le paiement des frais des tâches liées aux examens. « Malheureusement, aucun de ces points n’a été respecté, ni mis en œuvre par le Recteur Samba Diallo », regrettent les enseignants.
Hadama B. Fofana