Farouchement opposé à l’actuel vice-recteur, Salif Ba dont la compétence n’est plus à prouver mais qu’il ne voulait plus sentir, adoptant un comportement de mépris vis-à-vis du syndicat du personnel administratif, le Directeur Général de l’IUG, Dr. Badra Macalou qui, peu de temps après avoir succédé à l’ancien responsable, Demba Coulibaly, un autre cadre aux compétences pourtant reconnues, a méconnaissablement transformé l’Institut confronté aujourd’hui à de multiples et terribles problèmes de fonctionnement.
Dans une université qui se heurte à de cruels chevauchements sur les emplois du temps et où le premier responsable pédagogique et administratif qui, en plus de n’avoir manifestement aucune maitrise de l’administration, s’obstine à barrer la route aux collaborateurs accomplissant efficacement leur travail, l’on est en droit de dire avec certitude que la sortie de l’auberge, n’est assurément pas pour demain. C’est le cas de l’assistant administratif, Mamédi et le Segal Dr. Diabaté, tous, des victimes du DG Macalou qui ne cessait de les torpiller pour des raisons inavouées.
Mais, curieusement, les collaborateurs ayant été déclarés ennemis jurés de M. Badra Macalou, ont quasiment tous eu une promotion par la suite. C’est à se demander s’il ne vaudrait pas mieux être l’ennemi du DG plutôt qu’en être proche. En plus, l’homme est allé jusqu’à s’entourer de jeunes gens qui lui colportent des infos contre des récompenses individuelles. Cela, en leur exigeant de ne laisser aucune information, à son encontre, leur échapper. Il demande notamment à ceux-ci, d’être désormais ses « yeux et oreilles à l’IUG » selon ses propres mots.
Comment comprendre un comportement aussi vil, venant d’un haut responsable universitaire qui, au mépris du pédagogique, finisse par l’y transformer visiblement en « structure policière ». Plus de 2 heures d’horloge peuvent être accordées à des rencontres accessoires, mais pas, ne serait-ce qu’une petite demie heure pour des activités pédagogiques proprement dites, étant donné que ce soit cela même, le but fondamental de l’Institut, et non, du folklore à n’en point finir.
L’influence suffocante de l’AEEM au grand dam du personnel administratif et pédagogique
Autre chose grave : avec le DG Macalou, l’AEEM est dorénavant au cœur de toutes les activités pédagogiques de l’Institut et sans l’aval de laquelle association, on ne peut faire le test d’entrée à l’IUG. Ce qui a étendu l’influence des membres l’AEEM au point que ceux-ci se permettent régulièrement de menacer le personnel administratif et les enseignants de l’Institut. Pis, Le DG s’immisce même dans la mise en place du Bureau de l’AEEM, créant ainsi une mésentente entre les étudiants qui se regardent désormais en chiens de faïence jusqu’à en venir souvent aux armes à feu. Aurait-t-il pour théorie, « diviser pour mieux régner » ? La question se pose, en tous cas, avec acuité !
En dépit du fait que le syndicalisme soit un droit constitutionnellement reconnu en République du Mali, le DG de l’IUG qui n’a vraisemblablement aucun respect pour ce principe fondamental, ne cesse de se montrer méprisant envers les syndiqués de son Institut en leur jurant, contre vents et marrées, « d’inonder l’administration à leurs dépens ». Et pour mettre ses menaces à exécution, l’homme s’est désormais mis à recruter de nouveaux agents, notamment, dans les secteurs de billétage, comptabilité-matière, bibliothèque, secrétariat de direction, informatique etc., de nouvelles recrues qui seront, sans nul doute, à sa merci.
Par ailleurs, obtenir son attestation de fin de cycle à l’IUG, est la croix et la bannière, à moins que l’étudiant demandeur ait des affinités avec un « haut-placé » du pays. Pour cette catégorie « spéciale » d’étudiants, les attestations sont vite imprimées, même si cela doit passer nécessairement par l’arrêt des activités de la direction des études. Et cela, sans même la validation de toutes les Unités d’Enseignement dans la majeure partie des cas de délivrance.
A l’heure actuelle, l’administration de l’IUG fonctionne comme un cabinet ministériel tant la lenteur monotone des procédures administratives, exaspère les usagers. L’obtention d’un matériel ou autres biens consommables après un bon émis, peut parfois aller jusqu’à trois semaines, tant le circuit de suivi n’obéit à aucune volonté de diligence.
Un DG népotiste et mégalomane
Si seulement, les personnes mises à certains postes administratifs, maitrisaient mieux leurs responsabilités, le fonctionnement de l’Institut serait encore meilleur. Mais à l’IUG, c’est ouvertement la guerre contre les compétences avérées aussi bien que la promotion des proches médiocres, avec, de surcroit, à sa tête, un DG hautain et mégalomane qui n’hésite pas à rappeler son statut de chef aux uns et autres à la moindre occasion qui se présente plutôt que de chercher à promouvoir l’excellence et travailler dans une ambiance saine et collégiale aux fins de produire les résultats escomptés par le Ministère. Même les stagiaires de l’Institut, ne sont pas à l’abri de ses incongruités.
Si, également, M. Macalou se souciait, un tant soit peu, des conditions de travail de ses collaborateurs et autres subordonnés plutôt que de ne songer qu’à sa propre proche et ses allures prestigieuses, cela ferait beaucoup mieux baisser la tension entre lui et les travailleurs. Aussi, si les documents administratifs de l’IUG sont, la plupart du temps, rejetés par le Rectorat de l’Université, c’est essentiellement à cause de la médiocrité de certains agents internes recrutés par affinité et dénués de toute formation professionnelle digne de ce nom. Et dire qu’il s’agisse là, d’un cadre universitaire censé montrer les meilleurs exemples de probité…
Où sont passés les deux millions qui manquaient aux recettes de la dernière organisation du diplôme de DUT dont l’effectif des candidats ne dépassait pas 600 personnes contrairement au fait que le DG aime chaque fois se faire passer pour un « homme transparent » ?
La Ministre Assétou Founè Samaké Migan face à ses responsabilités
Comment comprendre que M. Macalou qui se dise « bosseur et rigoureux », laisse toutes les salles spécialisées (Informatique et Dactylographie) de l’IUG dans un état de délabrement total quand on sait que certaines classes peuvent faire toute l’année sans faire de cours de dactylographie par manque de ruban ? Quelle est donc la portée réelle de sa nomination, le vrai sens de sa responsabilité si, ce pour quoi les étudiants sont inscrits à l’université, ne fonctionne pas ? Comment saurait-il véritablement parler de résultats ?
L’IUG, autrefois convoité même par des étudiants de la sous-région, est aujourd’hui en train de devenir un carcan infernal par la faute d’un DG qui n’ait manifestement aucune vision, ni méthode de travail allant en faveur du bien-être de l’Institut. La balle est désormais dans le camp de la Ministre de tutelle, le Pr. Assétou Founè Samaké Migan, appelée à vite prendre ses responsabilités au risque de laisser l’Institut universitaire mourir au grand préjudice de l’Etat.
Modibo Kane Diallo