Après quatre mois de grève illimitée, les étudiants et auditeurs de l’IUG ont retrouvé le chemin des amphis suite à la convention du 28 juin entre le ministère de la fonction publique et le syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP).
Les cours se déroulent dans la tranquillité et les bourses tombent régulièrement. Contrairement aux autres facultés ou instituts qui sont en vacances, l’IUG est actuellement en pleine année universitaire pour rattraper le retard. Une situation intervenue à la suite des revendications du corps enseignant portant sur la gestion des cours du soir, les arriérés des heures supplémentaires, ainsi que la révision du statut de l’UFP qui est une structure créée au sein du l’IUG.
En visite à l’IUG la semaine dernière, nous avons pu constater l’engouement auprès des étudiants. Le secrétaire général du comité l’AEEM se veut optimiste : « les choses vont très bien. Les étudiants ont regagné leurs classes, les professeurs dispensent régulièrement les cours et toutes les filières sont au même niveau d’avancement. Nos relations avec le corps professoral sont au beau fixe. Concernant la situation des bourses et des trousseaux, les retards sont imputables à l’administration qui doit envoyer les fichiers au centre national des œuvres universitaires, qui a son tour les traite et transmet à la banque pour mise à disposition.
En dépit de cela, des efforts ont été menés et nous sommes partiellement satisfaits. Toutefois, nous sommes encore confrontés à un problème de salles de classe qui nous oblige à squatter les locaux de la faculté des sciences économiques et de gestion. Sans oublier les problèmes d’équipements et d’accès aux infrastructures technologiques. Bref, malgré les difficultés, les choses se sont améliorées ».
Des propos confirmés par Fatoumata Danioko, étudiante en licence Informatique de gestion, « après 4 mois de grève, on peut dire que les choses se sont améliorées tant sur le plan pédagogique qu’organisationnel. Nous avons un nouveau directeur général qui fournit des efforts considérables. Les examens ont été décalés et les évaluations se font au fur et à mesure que les modules sont terminés. Nous sentons la bonne volonté des enseignants et l’engagement du comité AEEM. Sincèrement, à part le temps perdu, la grève est en train de devenir un vieux souvenir… ». Même son de cloche, en termes de satisfecit, auprès des membres du comité syndical SNESUP et des responsables administratifs.
SANGARE Abdoul Karim