L’Institut des hautes études en management (Ihem), en partenariat avec Esg-Uqam, a organisé le samedi 20 septembre 2014, au Centre international de conférence de Bamako, la cérémonie de remise de diplômes aux étudiants de trois promotions. Il s’agit de la promotion 2010-2011 en Licence (Gestion d’entreprise et d’administration) ; de la promotion 2011-2012 en Licence (Finance-comptabilité) ; et de la promotion 2013-2014 en Master (Audit et contrôle de gestion).
Cette cérémonie de remise a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Me Mountaga Tall, en présence du Président directeur général de l’Ihem, Abdoullah Coulibaly ; du Coordinateur du programme Nba Esg-Uqam Québec, Pr. Mamadou Guissé et de plusieurs personnalités.
Dans son allocution, le Président directeur général de l’Ihem, Abdallah Coulibaly, a rappelé que la réussite à l’école est toujours une affaire de travail, de courage, d’abnégation et de sérieux. «La réussite ne s’obtient jamais dans la facilité. Raison fondamentale pour laquelle notre institution a mis l’excellence au cœur de son projet de formation universitaire», a-t-il dit. Et d’ajouter que l’enseignement que son Institut dispense, a pour objet de former les étudiants aux métiers.
«Notre ambition réelle est de vous préparer à être des cadres compétitifs et performants dans un monde devenu de plus en plus compétitif. Aucun avenir n’est possible pour un pays, sans une école de qualité. Un pays ne va nulle part, si on ne respecte pas les autorités du pays. Aucun pays ne se relèvera, si l’autorité de l’Etat est par terre. Vous, jeunes diplômés récipiendaires, retenez ceci : la discipline et le respect de la hiérarchie dans les entreprises qui vont vous accueillir sont les clés de votre réussite professionnelle», a conseillé le Président directeur général de l’Ihem.
Aux dires d’Abdallah Coulibaly, l’Afrique doit concentrer l’essentiel de ses ressources dans la formation pour lui permettre d’affronter les défis de la mondialisation. «La cérémonie d’aujourd’hui n’a d’autre signification que celle de dire aux uns et aux autres que l’école de nos aînés reste encore une tâche à accomplir pour notre génération. Notre honneur et notre devoir, à nous, c’est de former dès à pressant les élites africaines qui, demain, permettront l’émergence réelle du continent. Nous tenons à dire haut et fort que si on veut aller loin, il faut que l’exemplarité soit au sommet de l’Etat. Il s’agit de dire aux jeunes du Mali et d’Afrique que la réussite est au bout du chemin qu’ils auraient tracé eux-mêmes», a-t-il déclaré. Avant de remercier le gouvernement du Mali, les partenaires et les récipiendaires.
Quant au Coordinateur du programme Nba Uqam de Québec, Mamadou Guissé, il a conseillé aux diplômés de profiter des investissements judicieux dudit programme au bénéfice de leurs parents et de leurs amis. Selon lui, L’Esg-Iqam est devenue une grande école de gestion francophone à vocation internationale, par sa taille. Et d’ajouter que son programme Nba exécutif célèbre cette année son 37ème anniversaire, puisque lancé à Montréal en 1979.
«Ma présence ici en tant que ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est un double témoignage. Témoignage de reconnaissance du mérite, car ceux qui sont aujourd’hui salués, ne sont pas ici. Ils ont traversé des épreuves pour être là où ils sont aujourd’hui. Je suis ici également pour témoigner de la reconnaissance de l’Etat au rôle éminent et irremplaçable du secteur privé, tant au Mali en général qu’au sein de l’enseignement supérieur, en particulier. Nous avons aujourd’hui environ 130.000 étudiants. Comment croire et penser que l’Etat seul puisse prendre en charge ce flux important ? Outre l’enseignement de qualité dispensé au sein de votre établissement, vous avez ouvert les portes de votre école aux enfants issus des familles défavorisées», a déclaré Mountaga Tall.
Il a ensuite rendu un hommage mérité aux parents d’élèves qui ont consenti des sacrifices énormes pour la formation de leurs enfants, et félicité les récipiendaires, tout en leur rappelant qu’ils sont loin de la fin et que des efforts leur attendent, s’ils veulent réussir dans la vie.
Diango COULIBALY