Institut Ahmed Baba de Tombouctou : Les députés et le ministre Mountaga Tall sur la même longueur d’onde

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Me Mountaga Tall

Les députés de l’Assemblée Nationale, ont lors de la plénière du mardi 28 juin dernier, adopté le projet de loi abrogeant et remplaçant l’ordonnance N°99-044/P-RM du 30 septembre 1999 portant création de l’Institut des Hautes Etudes et de Recherches Islamiques Ahmed Baba de Tombouctou (IHERI-ABT) par 114 pour, 0 contre, 0 abstention.

Avant son adoption, les députés ont demandé au ministre de l’Enseignement Supérieur Me Mountaga Tall, des éclaircissements sur certains points dudit projet de loi, surtout  l’incidence financière que cela va occasionner.

L’honorable Kalilou Ouattara a parlé du rôle et  de l’importance  de Tombouctou  dans la religion musulmane.

Selon lui, les plus hautes autorités de notre pays doivent faire plus voire transformer la cité des 333 saints en un lieu de pèlerinage. Car selon lui, tout le monde n’a pas les moyens d’aller à la Mecque.

A l’en croire, si l’Institut Ahmed Baba de Tombouctou n’existait pas, il fallait le créer. Cependant, il a manifesté quelques inquiétudes qui ont trait au devenir des futurs sortants de cet institut.

Le ministre Mountaga Tall avant de répondre aux questions des députés a d’abord présenté le projet de loi et les missions de l’IHERI-ABT dont la principale est l’enseignement et la recherche dans les  domaines des sciences et de la civilisation islamique.

Pour le ministre Tall, l’IHERI-ABT  aura pour tâche la collecte, la conservation, l’exploitation et la diffusion des manuscrits anciens de Tombouctou.

Il a déploré les insuffisances apparues dans le cadre institutionnel de la structure et qui ont longtemps entravé le démarrage de la formation universitaire, notamment, l’absence des dispositions relatives aux étudiants (recrutement des étudiants, régime des études, frais d’inscription).

Selon le ministre Tall, ce projet de loi est motivé par la volonté d’inscrire l’IHERI-ABT dans le paysage universitaire de notre pays, conformément aux missions qui lui ont été assignées afin de remédier à la faiblesse du dispositif actuel. Il permet, poursuit-il, de poser le premier jalon de la mise en place des formations supérieures dans la région de Tombouctou.

Par ailleurs, le ministre Tall a indiqué qu’une équipe est à pied d’œuvre pour la numérisation des manuscrits, car lors de l’occupation des régions du Nord par les djihadistes, les manuscrits anciens ont été sérieusement  menacés  de vol et de dégradation…D’où la nécessité réelle de rénover le centre de conservation des ces manuscrits dans le but de les conserver dans  leur originalité.

Souleymane Birama Minta (stagiaire)

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1 commentaire

  1. LE MINISTRE A INTERET DE SAVOIR CE QUI SE PASSE DANS LES ECOLES SUPERIEURS DE GESTION. ON A DU MAL A COMPRENDRE COMMENT LES DETENTEURS DU BT PEUVENT OBTENIR LA LICENCE EN UNE ANNEE. CELA NE PASSE QU’AU MALI. DU JAMAIS VU. TECHNOLAB EST CENSE ETRE LA SEULE ECOLE SUPERIEURE AU MALI QUI DETIENNE CE SECRET.

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