Après une crise sans précédent, l’Institut de Formation en sciences de la santé est en train de suivre son fonctionnement normal
Secoué durant un moment par une crise, l’Institut de Formation en Sciences de la Santé (INFSS) a retrouvé son sourire datant. Cela a été rendu possible par la nomination d’un nouveau directeur général qu’a donné un nouveau souffle à l’Institut par la capacité de management qu’il a su imposer.
C’est dans ce contexte de retour à l’optimisme que l’Institut de formation en sciences de la santé a tenu le vendredi dernier, la 19ème session de son conseil d’administration, sous la reprise de ses activités dans l’ensemble. Celles-ci concernent la tenue effective des cours, la proclamation des résultats etc. Cette année, l’accent sera mis sur les engagements pris vis-à-vis du personnel enseignant et sur la continuité normale de l’année scolaire. Pour le directeur général de l’Institut par intérim, le Dr Ousmane Touré, le calme et la sérénité retrouvés sont l’effort d’une collaboration des comités syndicaux de l’Institut à savoir, l’AEEM et le Collectif des enseignants vacataires.
Présidant l’ouverture des travaux de cette session, le conseiller technique du ministre de la santé, le Pr Traoré Fatoumata Dicko a reconnu que l’Institut a traversé une crise sans précédent. Il s’agit du départ à la retraite de presque toute l’équipe de direction, des difficultés dues à la proclamation des résultats de fin de cycle et la suspension des cours par les enseignants vacataires soutenus par leurs collègues permanents.
Aujourd’hui, cette crise n’est qu’un mauvais souvenir. Puisque l’Institut est en train de suivre son fonctionnement normal. Mais « il est souhaitable de prendre toutes les dispositions pour prévenir d’autres perturbations, tout en aidant l’Institut à respecter tous les engagements vis-à-vis des partenaires » dira le conseiller technique.
Pour le Pr Traoré Fatoumata Dicko, l’INFS dispose d’un certain nombre d’atouts permettant d’entrevoir un avenir meilleur. Il s’agit entre autres de sa réputation dans la sous-région dans son domaine de compétence ; l’accompagnement des partenaires techniques et financiers, à savoir le Canada, les Pays Bas, l’Espagne, l’UNFPA l’OMS. « Grâce à l’accompagnement de ces partenaires, le plan opérationnel 2016 a connu une mise en œuvre satisfaisante. Celui de 2017, soutenu par le budget prévisionnel, permettra à l’Institut de poursuivre son développement et de respecter ses engagements » a expliqué le Pr Fatoumata Dicko.
Diakalia M Dembélé