C’est une scène digne de combat de jungle à laquelle les riverains de l’Institut national des arts ont assisté lundi dernier. Des affrontements qui mettent à nu la gestion de l’établissement par son directeur.
Incapable de gérer la fronde dans son école, Alassane Z. Maïga crée une tension permanente au sein de l’INA. Les affrontements de lundi dernier entre les élèves de l’établissement et des jeunes gens prétendant agir au nom du bureau national de Coordination de l’Aeem, a ont conduit à des blessés graves et des dégâts matériels importants. Selon une source policière, plus de 20 motos “Jakarta” ont été saccagées, y compris le véhicule de fonction du directeur de l’INA.
Les raisons de ces affrontements se situent à plusieurs niveaux. D’une part, entre le directeur de l’école et certains enseignants ; et d’autre part, avec les élèves. C’est dans ce climat de suspicion que vit depuis plusieurs semaines, les élèves qui avaient réclamé à la direction de l’INA la disponibilité des tenues d’étudiants. Egalement, ils courent derrière trois mois de bourses, mais la direction semble être sourde à ces doléances légitimes.
Après moult tractations infructueuses et à quelques jours des examens du premier trimestre, les élèves commencent à faire des mouvements. Du coup, le Comité Aeem de l’INA a décidé du boycott pur et simple des examens et a décrété la semaine dernière, 96 heures de grève. Digérée mal par la direction de l’INA, elle a opéré à la suspension pour trois mois les membres du comité AEEM. De quoi rajouter sur la crise.
Dans la foulée, la réaction des élèves est lapidaire : ils voulaient braver cette interdiction et reprendre les cours lundi dernier. Et pour contraindre la direction, les élèves de l’établissement ont fait bloc en décidant de bouder les classes d’examens jusqu’à la levée de la suspension et au paiement de leurs bourses.
Cette action a été prise par les élèves de l’INA, sans compter sur la détermination de certaines personnes qui agissent au nom du bureau de la Coordination de l’Aeem qui étaient venus pour empêcher les pensionnaires de l’établissement à déserter les classes. Ainsi, une vive altercation s’éclate entre les deux camps.
Les affrontements qui ont éclaté ont eu pour conséquences, une dizaine de blessés dont 3 trois blessés graves évacués d’urgence au CHU Gabriel Touré. On dénombre aussi une vingtaine de motos qui ont été saccagées.
L’incident terminé, des interrogations demeurent notamment sur le rôle joué par la direction dans cette bagarre et surtout, la lenteur pour faire appel aux forces de l’ordre afin de gérer la situation en amont, d’autant plus que la tension était perceptible.
En tous cas, les enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités, surtout du fait qu’il se dit que le directeur de l’INA est pour beaucoup dans cette affaire. Et n’a jamais caché sa volonté d’en découdre avec les élèves. Drôle de dirigeant !
La Rédaction
Ils n’ont qu’a prendre Me Maguette Seye Ou bien Me Mamadou Konate il n’ya que de desordre a l’ina
C’est pas etonant mon camarade de promotion djokolo Coulibaly de la radio fr3 et Mariam Doumbia de l’armee malienne(Fanfare Nationale) ont ete arbitraire renvoye de l’ina apres avoir passe au concours avec mention tres bien,par Fadji Togola qui a detourne les fonds del’ina et de Kamara K qui fut en son temps directeur.ils ont fait recours au Ministre de la culture Cheick Oumar Sissoko qui s’est montre imcapable de gerer la sitituation.Ces cas et le cas de Django aussi qui s’est vu exclu a quelques mois de sa soutenance,alors que Man Ken a fais plus de 12 ans a l’ina pour vivre des boursses.Tous ces gens doivent etre remis dans leurs droits si le droit existe au mali.
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