Dans la région de Kayes, les membres de l’association des élèves et étudiants du Mali menacent de prendre en « otage » les examens de fin d’année scolaire 2019-2020.
De nos jours, les problèmes de bourses et primes des élèves maitres des instituts de formation de maîtres (IFM) de la région de Kayes, Kita, Nioro du sahel deviennent de plus en plus récurrents. Malgré les tentatives de perturbation de cours par les syndicalistes, ces élèves maîtres restent toujours insatisfaits par rapport à certaines de leurs doléances. En l’occurrence, la menace de prendre les examens de fin d’année en « otage » s’explique, selon Yiriba Koumaré, secrétaire général de l’AEEM de Kayes, par la crainte du non-paiement des bourses des mois supplémentaires (juillet, août et septembre). Dans un document qu’il nous a envoyé, Yiriba s’exprime au nom de tous les secrétaires généraux des IFM du Mali, annonçant qu’une lettre doit être adressée au secrétaire général du ministère de l’Éducation. Le syndicaliste souligne que le comité syndical de l’AEEM ne revendique que deux choses au gouvernement : le paiement des bourses des mois supplémentaires et le recyclage de fin de cycles.
« Comme l’année scolaire est prolongée par le gouvernement, les élèves maitres doivent normalement bénéficier des bourses pour les périodes de cours. La plupart de ces élèves se nourrissent et sont en location », a-t-il expliqué, avançant des arguments justifiant leur crainte : « À la suite des prolongations de cours l’année dernière, le gouvernement a refusé de payer certaines bourses. On ne veut pas que ce même problème se répète cette année ».
À la fin des cycles, dit-il, tous les candidats doivent faire une formation pédagogique. Cette formation dure, en principe, 45 jours. De ce fait, enchaine le secrétaire général Koumaré, chaque candidat a droit à 5.000F par jour. Mais, regrette-t-il, dans ces deux dernières années, ils sont en train de réduire ces 45 jours à 10 ou 15 jours. « Cette formation est très importante, elle permet aux élèves maitres de corriger certaines lacunes .Nous voulons qu’ils laissent les élèves maitres suivre cette formation de 45 jours », nous confie le syndicaliste Yiriba. Et de clarifier que ces doléances sont revendiquées par les généraux (syndicalistes) de tous les instituts de formation de maitres du Mali. Dans un langage clair, M. Koumaré nous clarifie le message des autres syndicalistes : « Au fait, nous les élèves maîtres du Mali risquerons de prendre en otage les examens de fin d’année scolaire si nos bourses restent imaginées ».
Mamadou Diarra
Mes chers neveux, l’éducation demeure le dernier souci de ce régime .
Faites tout pour finir vite!
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