Groupe scolaire de Sébénicoro : La solidarité vise juste

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Le Réseau des associations pour le développement de l’éducation au Mali (RASDEC), en partenariat avec le Programme de développement des réseaux pour l’éducation en Afrique de l’ouest (PRODERE-AO), vient en aide à des élèves issus de familles démunies en leur offrant des fournitures scolaires.

Les deux partenaires ont ciblé des écoles de l’enseignement fondamental où le pourcentage de filles est important dans les effectifs. Dans le District de Bamako, c’est le 1er cycle du groupe scolaire de Sébénicoro qui a été choisi dans le cadre de l’initiative du RASDEC baptisée « rentrée solidaire 2011 au Mali ». Cette école ouverte le 1er octobre 2001, possédait alors quatre classes pour 376 élèves dont 124 filles. Aujourd’hui, elle accueille 644 élèves dont 303 filles, repartis dans six salles de classe. La cérémonie de remise des fournitures scolaires a été présidée par Adama Coulibaly, le chef de cabinet du ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales.

Le Programme de développement des réseaux pour l’éducation en Afrique de l’ouest opère dans 5 pays. Il a décidé d’intervenir cette année dans le nôtre avec comme slogan : « un cahier, un crayon pour chaque élève ». Ainsi 21 tonnes de fournitures scolaires d’une valeur de 7 millions de Fcfa vont être distribuées tout au long de ce mois et dans toutes les régions du pays. Les fournitures sont composées de stylos, de crayons, ardoises, classeurs, etc. Famoro Kéïta qui représentait le RASDEC à la cérémonie de remise a expliqué qu’à travers cette initiative, le Réseau entendait contribuer à améliorer la qualité de l’apprentissage au 1er cycle de l’enseignement fondamental. « Pour bien écrire, un élève doit avoir un bic, un crayon, un cahier. Or il n’est pas toujours évident que tous les élèves dans certaines zones très pauvres du Mali, puissent avoir les moyens de s’acheter ces outils scolaires », a-t-il relevé. Le représentant de PRODERE, Michel Debon, a souligné que cette ONG travaille à étendre l’éducation à travers le monde, contribuant ainsi à réduire le fossé entre le Nord et le Sud. « L’éducation est la base de tout. Sa généralisation permettra de développer les meilleurs rapports entre les nations, les sociétés et entre les hommes et les femmes », a-t-il estimé. Le chef de cabinet du ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales a demandé au comité de gestion scolaire de l’établissement de distribuer équitablement les fournitures entre ceux qui en ont besoin.

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