Les grossesses précoces sont la résultante d’une sexualité précoce. Le phénomène bat son plein dans notre pays depuis quelques années et il est temps qu’on en prenne garde.
Le phénomène des grossesses non désirées n’épargne pas les adolescentes employées généralement dans les familles comme domestiques. Se livrer à cette aventure périlleuse met la vie de la jeune maman en danger. S’il est vrai que la principale cause demeure le manque d’éducation, il va donc sans dire que les parents ont une part de responsabilité. Voir des jeunes filles de 13 à 14 ans avec deux enfants est devenue monnaie courante dans notre société. C’est vrai qu’il n’y a rien de nouveau sur la terre, mais la perversité a pris du galon ces dernières décennies. Autrefois, ce que les anciens ne pouvaient pas imaginer, la nouvelle génération regarde cela en plein jour. Il vous suffit de jeter un coup d’œil sur le portable de nos enfants pour voir des images érotiques. En un mot, l’éducation n’a plus sa place dans notre société. Les propos de certaines filles de moins de 15 ans prouvent que nos autorités ont du pain sur la planche.
«Je suis arrivée à Bamako avec ma cousine pour travailler. Juste deux semaines, j’ai eu du travail dans un foyer conjugal. Il à suffit un premier rapport sexuel avec notre voisin pour que je tombe enceinte. Il a refusé la paternité et ma patronne m’a viré. Après des semaines dans la rue, j’ai eu la chance de rencontrer une dame qui m’a hébergé», déclare la jeune Safi, d’un air désœuvré.
Cette histoire, à la fois émouvante et triste, illustre la détresse dans laquelle se retrouvent certaines «bonnes» qui se retrouvent souvent dans les grandes villes à la recherche de meilleures conditions de vie. Rejetées le plus souvent par leurs parents et l’auteur de leur grossesse, ces filles se retrouvent livrées à elles-mêmes, dans une ville où elles ne connaissent personne. Etre jeune et avoir des rapports sans se protéger est la résultante de la mauvaise éducation que nous donnons à nos enfants. Tant qu’on ne sanctionnera pas les hommes qui refusent de prendre en charge les grossesses dont ils sont responsables, les filles tomberont toujours enceintes et souffriront seules avec leur grossesse. N’est-ce pas là une autre forme de violence faite aux femmes ?
Destin GNIMADI
LA SEXUALITÉ PRÉCOCE ET LA GROSSESSE PRÉCOCE ,HORS MARIAGE CHEZ LES ADOLESCENTES EST UN FLÉAU DE LA SOCIÉTÉ MALIENNE DEPUIS LES ANNÉES 1975 JUSQU’À NOS JOURS ; ÇA NE FAIT QU’EMPIRER ;
LA MEILLEURE SOLUTION C’EST LA PRÉVENTION PAR DES CAMPAGNES D’INFORMATION, D’ÉDUCATION , DE SENSIBILISATION AU NIVEAU NATIONAL DANS LES FAMILLES , DANS LES ÉCOLES , DANS LES QUARTIERS , DANS LES VILLES , DANS LES CAMPAGNES ETC…… EN IMPLIQUANT TOUS LES HABITANTS DU MALI : HOMMES , FEMMES , JEUNES , VIEUX, POLITIQUES, SOCIÉTÉ CIVILE ETC…CAR , POUR MOI C’EST UN PROBLÈME TRÈS GRAVE QU’ON A LONGTEMPS NÉGLIGÉ ,ET LES CONSÉQUENCES ON EST ENTRAIN DE PAYER , JE PENSE , NOTRE PAYS A PERDU SES VALEURS SOCIO-CULTURELLES AVEC LA DÉGRADATION DES MOEURS;
MOI, JE PENSE QUE L’ON DOIT FAIRE DES ENFANTS DANS LE MARIAGE ET LES ÉDUQUER ,ÇA FAVORISE LA ” BARAKA ” .
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