Grognes au sein de l’AEEM : La tempête n’est toujours pas passée !!!

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Ces dernières semaines ont été musclées sur le campus de Badalabougou. Les violences entre les membres de l’association des élèves et étudiants du Mali ont été si extrêmes, que certains parmi eux se sont retrouvés  sur des lits d’hôpital. Du début de cette crise à nos jours, que des conséquences pour les différents acteurs en particulier et l’ensemble de l’université en général. Et comme si cela ne suffisait pas, de nouveaux affrontements plus violents sont en perspectives. Autrement dit, la tempête tant annoncée au sein de l’AEEM et décriée par bon nombre de nos confrères et ainés de la presse, ne fait que commencer.  

Avec les récents affrontements ayant entrainé l’hospitalisation de 3 adversaires de l’actuel secrétaire général Hamadoun Traoré, le calme semble apparemment revenu sur le campus. La question qui mérite d’être, cependant, posée est la suivante : l’Université est-elle définitivement épargnée de ces tensions ? Malheureusement, la réponse à cette question est la négative. S’il est établi que c’est en mangeant que l’appétit vient, il faut rappeler que du côté de nos amis de l’AEEM, c’est en se faisant de plus en plus bastonné que la haine de rendre les coups s’amplifie. Autrement dit, les évènements récents ne dissuaderont pas les adversaires du N°1 de l’AEEM. Pire, ils en feront un motif pour riposter contre lui. Selon les informations reçues de part et d’autre,  certains préparent d’ores et déjà la revanche.

Arriveront-ils à faire le poids contre Hamadoun et le déloger aussi facilement de son poste comme ils le prétendaient  au début de ce mouvement de contestation ? Le bureau de coordination arrivera t-il à les contenir et maitriser le terrain comme il le fait actuellement ? Les autorités universitaires continueront-elles à jouer leur carte de neutralité camouflée ou de passivité comme elles le font actuellement ?

Je ne saurais me prononcer sur ces problématiques. Une chose est certaine, c’est que le pire est à craindre. Des mesures de précaution doivent être prises si l’on ne veut pas revivre l’histoire tragique de 2004. Si le bureau de coordination est très réactif, ces adversaires, eux, sont impulsifs. Il est donc de la responsabilité de nos autorités d’être plus anticipatives face à cette situation qui représente plus ou moins une bombe à retardement pour l’université.

FOUSSEYNI MAIGA

 

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