Le lundi 25 avril, les établissements secondaires privés ont déclenché une grève illimitée qui risque, si rien n’est fait, de paralyser l’enseignement secondaire et de compliquer l’organisation des examens de fin d’année.
L’Association des promoteurs d’écoles privées (Apep), mécontente de la gestion des subventions accordées aux établissements privés cette année, a déclenché une grève illimitée avec le risque de chambouler le calendrier des dernières compositions et même des examens de fin d’année.
Selon nos informations, l’Apep est toujours divisée sur la défense des intérêts individuels des écoles, mais toujours soudée quand il s’agit de défendre l’intérêt collectif surtout quand celui-ci a trait à la subvention.
Un proviseur de lycée privé, qui a requis l’anonymat, assure que cette année l’Etat a ajouté une quatrième partie dans le traitement des dossiers de subvention. Il annonce qu’au départ c’était un représentant des établissements, le DAE, et la direction nationale du budget qui s’en occupaient.
Cette année, l’Etat, selon notre source, a ajouté les mairies via les perceptions, ce qui ne serait pas du goût des promoteurs parce que obligés dès lors à faire face à des taux d’imposition élevés.
Un promoteur confie que la raison de cette grève n’est ni plus ni moins qu’un problème d’impôts. Selon lui, l’Etat leur impose cette année un impôt exorbitant. “Nous ne sommes pas contre le payement de l’impôt, mais pas comme les commerçants et autres businessmen”, tempête-t-il.
Il urge de trouver une solution rapide à ce malentendu qui fait peser de gros risques sur le bon déroulement de l’année scolaire 2015-2016.
Zoumana Coulibaly
Déjà que le pays se releve d’une dure crise et voilà qu’une crise s’annonce au niveau de l’éducation nationale (le secteur qui doit porter l’avenir du Mali). De grâce chers dirigents Maliens ne badiner pas avec l’éducation de notre pays. Cela ne fera qu’aggraver notre retard!!
Que Dieu veille sur notre Mali
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