L’Institut universitaire de gestion est en grève illimitée depuis le mardi 8 mars, l’information a été donnée à la presse ce mercredi 9 mars 2016 au centre Djoliba, par le Comité syndical de l’Institut Universitaire de Gestion (Snesup de l’IUG). Les finances, la relecture des textes et la conclusion d’un contrat pour les contractuels et le risque d’expropriation de l’unité de formation et de production au comité sont au cœur du bras de fer.
Le Comité syndical de l’Institut Universitaire de Gestion (Snesup de l’IUG) est en grève illimitée depuis ce 8 mars 2016. Et pour édifier l’opinion nationale, il a rencontré la presse pour rappeler les points de revendications qui l’oppose à l’administration. Après 48 h de grèves observées les 23 et 24 février 2016, suivi de 72 heures du 1er au 3 mars, le comité syndical de l’IUG est décidé à tirer loin le bouchon. Selon les responsables syndicaux, le torchon brûle entre le syndicat et le rectorat sur les points relatifs : au mode d’exécutions des contrats de 6 vacataires, aux arriérées datant depuis 2013-2014 en plus du nouveau texte concernant la gestion de l’UFP (Unités de formations et de productions). Comme l’ont noté les membres du syndicat de l’IUG, ce n’est point la décision du recteur de mettre les 6 vacataires sous contrat qui le gène mais plutôt le risque de se voir exproprier de l’UFP.
Le comité s’oppose à ce que ces contrats soient proposés à l’Unité de formation et de production. Quid, aux dires des membres du comité, est une création des enseignants conformément à la règle pour améliorer leurs conditions de vie et de travail. Pour le syndicat, le recteur en complicité avec le directeur veut s’approprier de cette unité juste par cupidité. Alors que des rentes des cours du soir, le rectorat gagnerait plus de cent vingt millions (120 000 000F Cfa) par an, ont-il fait savoir. Face aux allégations du recteur concernant les accusations du comité syndical de l’IUG, ce dernier fait appel au vérificateur général à faire un audit sur l’utilisation des revenus de l’UFP versés annuellement au rectorat. Pour conclure, le comité syndical déclare ne pas vouloir empiéter sur les prérogatives du recteur mais qu’il souhaite simplement avoir un texte consensuel par rapport à l’UFP.
Khadydiatou SANOGO