La grève à la Faculté de Droit privé (FDPRI) a perdu la chance de prendre fin quand l’administration a voulu s’en prendre au secrétaire général adjoint de l’AEEM, Lamine Samaké.
Selon le secrétaire général Aligui Guitteye, l’AEEM attendait que leurs doléances soient prises en compte pour suspendre la grève. Malheureusement un autre point de revendication est venu s’ajouter à la discorde. “En gardant mon secrétaire adjoint, l’administration a espéré faire retourner les étudiants en classe. Sans libérer notre camarade Lamine Samaké, personne n’ira étudier”, dit-il. Il précise que l’arrestation s’est déroulée pendant la soirée de la fête de ramadan.
En dépit des négociations, l’administration n’a pas voulu relâcher le secrétaire général adjoint. M. Guitteye pense que l’administration ne se préoccupe pas de la situation actuelle de la faculté. “La grève illimitée n’est pas notre choix, mais nous revendiquons pour améliorer nos conditions de vie”, a-t-précisé. “Aujourd’hui les étudiants sont obligés de payer 1000F et présenter leur carte d’étudiant pour avoir leur attestation. Ces cartes ne sont pas encore distribuées par l’administration. Les étudiants étudient dans des états déplorables à cause du manque d’entretien des salles et toilettes”.
C’est pourquoi les points de revendications qu’ils ont présentés à l’administration le 8 avril 2019 portent sur la réouverture des inscriptions des nouveaux bacheliers ; la distribution des cartes d’étudiants ; la suppression des frais de retrait des attestations des étudiants ; la création d’une bibliothèque et d’une infirmerie pour les étudiants ; la rénovation des salles des cours magistraux et les travaux dirigés.
Fatoumata Kané