Grève des enseignants au Mali: la société civile appelle à la reprise des cours

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Au Mali, la grève dans le secteur de l’enseignement public n’en finit pas, malgré l’adoption d’une loi réclamée par les grévistes par l’Assemblée nationale. La société civile monte au créneau et appelle les enseignants à reprendre les cours.

La quasi-totalité des écoles publiques fonctionne au ralenti depuis le début du mois de janvier. Six syndicats ont entamé une grève pour réclamer des revalorisations salariales et une harmonisation de leur statut. Le vendredi 12 janvier, les députés ont adopté à l’unanimité le projet de loi réclamé par les grévistes.

Mais entre les syndicats et le gouvernement le torchon brûle et la grève se poursuit, explique Adama Fomba, le porte-parole des organisations syndicales : « Le constat est que le gouvernement du Mali ne tient pas ses engagements. Nous avons vu des lois ici au Mali qui ont été promulguées, mais qui n’ont pas été appliquées. Nous avons exigé à l’Etat, le gouvernement malien, de nous donner tous les textes qui peuvent nous permettre d’aller à l’application. C’est ce que le gouvernement n’arrive pas faire. Notamment le décret d’application, l’arrêté interministériel qui fixera les modalités de transposition. S’il n’y a pas de malice, pourquoi l’Etat, le gouvernement du Mali, ne peut pas signer ces textes-là et mettre ça à la disposition des enseignants ? »

C’est tout le secteur public, du pré-scolaire jusqu’au lycée qui est concerné. A tel point que le conseil des organisations de la société civile a officiellement demandé aux enseignants de reprendre les cours « pour le bien des enfants ». Les syndicats répondent du tac au tac « c’est au gouvernement de penser aux enfants ».

 Par RFI Publié le 25-01-2018 

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4 COMMENTAIRES

  1. RAISONS DU BLOCAGE ? CELA SIGNIFIE QUE TU N’AS RIEN COMPRIS DE CE QUE SAGACITÉ A DIT.

  2. Chers collègues enseignants permettez de vous le rappeler une fois de plus, la richesse d’un enseignant c’est les citoyens modelés par ses soins et non l’argent comptant qu’il gagne, d’ailleurs de ce point tout ce qu’il gagne dans sa vie c’est par abnégation, privation, dévouement et sacrifice dans l’exercice de son noble et ardu travail. Vous devez savoir qu’on ne saurait vous rétribuer à hauteur de votre œuvre pour la société.
    Ceux qui pensent y devenir millionnaires doivent se ravisser et s’approprier la vertu cardinale du métier, c’est à dire le sacerdoce, ou alors changer de corporation. Il y va du bien-être de tous.

  3. IL FAUT LES LAISSER CONTINUER ET RECRUTEZ LES JEUNES SORTANTS DES IFM EN ATTENDANT. Y EN A MARRE. APRÈS ON COUPE LES SALAIRES.

    • Si vous n’avez rien à dire alors taisez vous ! Vous êtes une bande d’ignorants. Nous, enseignants, nous continuons pianho ! Au lieu de bavarder cherchez plutôt les raisons du blocage et peut être vous allez revenir à la raison. Vive les enseignants du Mali !

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