Depuis le lundi 13 mars le collectif de syndicats signataires du 15 octobre 2016 de l’éducation fondamentale et secondaire observe une grève de 216 heures pour non satisfaction des revendications déposées sur la table du gouvernement.
Pour le gouvernement, le dialogue social va prévaloir pour la bonne santé de l’éducation en général et l’intérêt des apprenants en particulier.
L’école malienne est dans une tourmente, du fait des enseignants dont les revendications ne s’accommodent aux réalités d’un pays en sortie de crise. Ce, malgré la bonne volonté affichée du gouvernement qui prône le dialogue pour donner satisfaction à toutes les doléances.
Pour permettre aux enseignants et à l’ensemble des fonctionnaires du Mali de travailler dans les bonnes conditions, le gouvernement s’est attelé à améliorer les conditions.
D’abord les 20% sur les salaires grâce à la grève que la Centrale syndicale, l’UNTM, avait déclenchée en 2014, à laquelle le gouvernement a donné satisfaction.
Pour le cas du secteur de l’éducation, la sortie du Directeur des ressources humaines du secteur de l’éducation, Mamadou Konta, sur les ondes de l’ORTM, a édifié l’opinion publique sur la volonté manifeste du gouvernement à trouver un terrain d’entente par le biais du dialogue.
Manifestement, ce sont les enfants qui sont victimes de cette longue grève et privés de leur droit à l’éducation.
En dépit des difficultés auxquelles notre pays est confronté, des tels actes de telle nature ne sont pas de nature à amoindrir les souffrances de ce pays meurtri. La bonne volonté et la compréhension des enseignants permettront de soutenir les autorités pour aller de l’avant.
Malgré tout, les autorités maliennes ne cessent d’apporter, nuit et jour, les actions pour le retour de la paix et la lutte contre l’insécurité dans notre pays.
Aujourd’hui, une fronde contre le gouvernement n’arrange pas le pays.
Le Nord du pays, considéré comme l’épicentre des problèmes du pays, est en passe de revenir à la raison. Les armes se sont tues. L’administration retourne peu à peu.
Pour consolider tous ces acquis, les enseignants doivent comprendre le message de paix que le gouvernement adresse à leur endroit et s’asseoir pour dialoguer, comme on le dit, c’est de la discussion que jaillit la lumière.
Ici, les grévistes sont sollicités de retourner en classe, car c’est l’avenir de tous nos enfants qui est en jeu. Le gouvernement ne ménagera pas d’effort pour encore continuer à améliorer les conditions de travail et de vie des enseignants. En témoigne la récente augmentation des salaires.
Amara BATHILY