Grève en vue à l’éducation de base : «Nous avons décidé de prendre nos responsabilités», dixit Amadou Coulibaly, le secrétaire général du Syneb

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Le Syndicat national de l’éducation de base (SYNEB), après avoir déposé le 30 novembre 2015, un préavis de grève de 72 heures (15, 16 et 17 décembre 2015) sur la table du Ministre du Travail, de la Fonction Publique chargé des relations avec les institutions, a animé, le 4 décembre du même mois au CSTM, une conférence de presse. Selon le secrétaire général du Syneb, rien n’a été fait pour satisfaire leurs doléances. De ce fait, ajoute  le responsable syndical,  « On ne nous prend pas sérieux, on a décidé de prendre nos responsabilités »

«Nous avons déposé ce préavis de grève, car on ne semble pas être pris au sérieux par les autorités. Par souci de patriotisme, avec la situation qu’a connu le pays ces dernières années, on a décidé de ne pas en rajouter à la crise que nous vivons au Nord de notre pays. Ainsi, depuis 2014 avec la signature entre nous les autorités d’un protocole d’accord, rien n’a été fait pour prendre en compte nos doléances. Nous avons écrit au ministre de la décentralisation et de la réforme  de l’Etat, deux fois, il n’a pas répondue, on a rencontré le ministre de l’éducation nationale deux fois, sans suite. Comme on ne nous répond pas ; on ne nous prend pas au sérieux, nous avons décidé de prendre nos responsabilités. On a tout le temps démarché pacifiquement, mais la partie gouvernementale ne nous montre aucun signe d’espoir», indique le Secrétaire Général Amadou Coulibaly visiblement mécontent, pour justifier le dépôt de leur préavis de grève. Si les doléances soumises au gouvernement ne sont pas satisfaites, le Syneb se réserve le droit d’observer les 72 h, précise le SG Amadou Coulibaly. Tous les neuf points mis dans notre cahier de doléances sont prioritaires pour nous.  En effet, le Syneb exige : la signature immédiate du projet de l’arrêté 3282 portant sur la mobilité et les congés de formations des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales ; la finalisation immédiate du processus d’intégration : signature immédiate de tous les projets d’arrêté d’intégration de 1775 dossiers déjà traités, et la réactivation immédiate de la commission ; la signature immédiate des projets d’arrêté d’intégration de la deuxième session pour les enseignants des écoles communautaires, CED, CDPE, CIES, CAF, CAFE et animateurs  des préscolaires; la mise en place immédiate de la commission d’intégration des enseignants contractuels de l’Etat et la régulation de leur situation  administrative…

Hadama B. Fofana

 

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