Très marqués, par ses nombreuses voltefaces, les travailleurs de l’Université de Ségou ne croient plus en leur Recteur et confient désormais les destins au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS. Un arrêt des cours et un préavis de grève de 72 heures a été déposé précédé d’un arrêt de travail mis en exécution depuis le 12 février.
Le comité du syndicat national de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique de l’Université de Ségou (Snesup) observe depuis le 12 février un arrêt des cours avec un préavis de 72 heures allant du lundi 26 février au mercredi 28 février pour exiger : l’équipement immédiat des salles de cours et de TD, dont la prise en charge repose sur le fonds PADES à 450 millions F CFA disponible depuis mai 2017. Pour le Snesup-US, un marché frauduleux passé sur ce fonds a déjà été annulé par les services compétents de l’Etat. Les chefs de service et des DER des 4 structures (Fasso, IUFP, Fama et Fages) demandent des moyens de communications pour l’invitation des enseignants. Pour le comité syndical, il s’agit d’une question qui se justifie par le fait que 95% des enseignants intervenant viennent de l’extérieur donc la mise en place des EDT (emploi du Temps) sur les deux semestres exige de la communication.
Le comité Snesup-US exige également le financement sans délai des 7 projets de recherches soumis par le CERAD. A en croire le syndicat, le budget de ces 7 projets a été validé lors de la 5e session du Conseil d’Université, « mais le Recteur comme d’habitude veut faire autre chose avec cette enveloppe d’où la démission du responsable du CERAD ».
Selon le comité Snesup-US pendant que le Recteur fait de la résistance avec l’argent public, les autres structures bénéficiaires (ENI, IPR et USTTB) du PADES ont pu faire des constructions et équipement des salles.
Autre point de revendication, c’est la restitution du financement indument accordé par l’université de Ségou au projet RAF/5071. Sur ce sujet le comité syndical estime que le Recteur obstrue la voie a ses propres compétences (jeunes chercheurs) au profit d’un chercheur de l’ENI et sans l’aval du Conseil d’Université.
Les autres revendications ont traits à l’ouverture à l’Université de Ségou d’un programme de formation des formateurs ; l’élucidation de la situation administrative de la FAMA par la nomination d’un doyen à l’interne ; le paiement des frais de correction, de secrétariat, de surveillance du 2e semestre de l’année 2016-2017 ; le paiement des frais de corrections, de secrétariat, de surveillance du concours d’entrée de l’année universitaire 2017-2018, l’audit du fonds alloué à la recherche en 2017 sur le fonds PADES, la mise à disposition immédiate des dotations alimentaires, du carburant et de la prime de motivation.
Ce mouvement de grève enclenché par le comité SNESUP-US vise à exiger du Recteur de l’Université de Ségou le respecter des engagements et les pratiques universitaires (l’enseignement et la Recherche).
Le mouvement de grève et de contestation de la gestion administrative et financière du Recteur de l’université de Ségou repose sur des faits qui menacent l’année en cours. Et du coup, les travailleurs implorent une implication rigoureuse des plus hautes autorités de l’Etat.
Le Snesup-US a obtenu le soutien du CEN-SNESUP pour un mouvement de grève nationale dans les semaines à venir.
Affaire à suivre !
A.S.
M. le recteur de Ségou vous ne pouvez pas être un donneur de leçon. Car tu est pourri, corrumpu. Je me demande si tu es Malien. Vouloir détourner 24 000 000 de FCFA en dotation alimentaire est normal pour lui et son chef de service juridique. Réparer une vielle voiture à 14 000 000 est encore normale. C’est comme ça qu’il économise… À bientôt !
La grève a même été déclenchée en retard. Le Recteur et sa bande s’octroie chaque mois plus 400 000 sur le fonds Pades même le conseiller juridique de Mme la ministre de l’enseignement supérieur y gagne indûment à l’absence de toute prestation le même montant. Ça c’est normale que de paisibles fonctionnaires ait des gratifications est un problème. Surtout que son chargé juridique, d’un niveau en déphasage avec son doctorat issu dans des situation de distribution de doctorat par les prof sénégalais uniquement pour des marchés qu’il veulent avoir avec leurs docteurs malformés. Pire, son intention être retenu par les malheureux bénéficiants du fonds Pades fait que son niveau est dans le caniveau. Nous sommes au courant des 1500 000 FCFA que kouyaté lui a octroyé indûment les documents sont entre noms mains. Ils seront publié bientôt. A suivre. Le feuilleton ne fait que commencé.
Le Recteur doit etre puni et mis en prison. Un monsieur fini qui prépare sa retraite. Le vegal doit depecher une mission sur Segou
Il se peut qu’il y’a autre version, ici relaté ca donne envie de punir le recteur
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