Grève de 72 heures à partir du 5 novembre : La République en danger

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Jacqueline-Nana
Jacqueline Nana, ministre de l’Education

Qu’est-ce qui se passe exactement dans le pays en ce moment ? Les jours passent et semblent se ressembler. Après la levée du mot d’ordre de grève de 72 heures de l’Union nationale des travailleurs du Mali, c’est autour du Syndicat national de l’éducation de base de déposer un préavis de grève de 72 heures. Ainsi les enseignants entendent débrayer du 5 au 7 novembre si leurs doléances ne sont pas satisfaites.

 

Cette grève est motivée, selon Amadou Coulibaly, le secrétaire général du syndicat, par 7 points : le paiement immédiat de tous les arriérés liés à la hiérarchisation, à l’intégration, à l’avancement, à la titularisation, à la correction d’indice et aux salaires des recrues de 2014, la finalisation du processus d’intégration de la session de 2010, la mise à jour des sessions de hiérarchisation, d’avancement et de titularisation. En tout cas le pays n’est pas encore sorti de la ligne rouge en ce qui concerne les revendications syndicales.

 

La Rédaction

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6 COMMENTAIRES

  1. Un Gouvernement qui ne se soucis guère du bien être de ses travailleurs, c’est vraiment dommage. Courage cher Syndicat, vous serrez béni par Allah le tout puissant.

  2. Mais le voleur croit que tout le monde est comme lui. Si comment peut on en ce bas se permettre sans preuve de traiter des chefs de familles traiter de voleurs sans avoir à l’esprit que se sont avant tout des miens qu’il faudra bien sur dénoncer si l’acte pour lequel vous les insulter est établi mais pas sur de la rumeur ou parce qu’on n’est du même bord ou encore vous n’avez pas la vision de ce qui devrait être leur façon de diriger ou de traiter les affaires du peuple. Le jour du jugement viendra et il pourraient se mordre les doigts ou encore même se donner une gifle quand la vérité, la vraie éclatera.

  3. Toutes ces énumérations sont des revendications légitimes.
    Il est tout à fait normal,compréhensif et acceptable que les syndicats fassent leur travail. Toutes les revendications salariales dans le but d’augmenter le pouvoir d’achat et les conditions de vie des travailleurs et des enseignants seront examinées et traitées en temps opportuns.
    Cependant il faut savoir raison garder.Il est pratiquement impossible de tout faire ou de tout satisfaire en même temps.Le pays est encore très fragile et n’est pas sorti de la crise.Enfin pour conclure ,je dirai ceci:
    Notre marche vers l’émergence ne sera pas retardée par les timorés, les hésitants, ni précipitée par les impatients, les excités et les surexcités.

  4. Les Syndicats des enseignants, pas seulement celui de l’enseignement de base mais tout le systeme educatif, aussi l’amelioration de leurs conditions de vie. 30 milliards partages entre je ne sais qui, je pense que meme un petit miliard ou 2 seraoent suffisants pour satisfaire leurs doleances. Des milliards disparaissent a longueur d’annee dans notre pays et l’etat et le gouvernement ont le culot de Nous dire que Nos caisses sont vides. Inimaginable. Vous aller cracher et chier nos milliards et ceux de nos bailleurs de fonds, bandes de mafieux. Des dirigeants sans dessein qui continuent a sucer le sang de contribuable. Le Mali a besoin d’un chef fort comme J.J Rawlings ou T. Sankara, seule la methode forte redressera le Mali.

  5. Bravo aux syndicalistes de l’éducation nationale!

    Réclamer vos droits à ce gouvernement de voleurs et menteurs est un devoir citoyen de haute importance.

    Ce régime farfelu d’IBKON n’a rien pour les maliens et planifie de voler et encore de voler l’argent du contribuable malien.

    Salute Ouagadougou!

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