Grâce au partenariat entre l’Ong-Agir et le FAFPA : Des instruments de musique offerts par Mme Kéïta Aminata Maïga au Groupe musical “Super Bama” du Conservatoire Balla Fasséké

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La présidente de l’Ong Agir, Mme Kéïta Aminata Maïga, vient de doter le Groupe musical “Super Bama” du Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasséké Kouyaté d’instruments de musique d’une valeur de 11 millions de Fcfa. Ce don très salutaire a été rendu possible grâce à un partenariat entre l’Ong Agir de la Première Dame et le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (Fafpa) dirigé par Mohamed Albachar Touré. L’événement s’est déroulé en présence du ministre de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo. La Première Dame, Mme Kéïta Aminata Maïga, non moins présidente de l’Ong-Agir, en partenariat avec le Fafpa, vient de remettre un lot important d’instruments de musique de dernière génération à l’orchestre “Super Bama” issu du Conservatoire des Arts et Métiers Multimédias Balla Fasséké Kouyaté du Mali, créé en 2003. La remise de ces matériels a fait l’objet d’une cérémonie, le 30 mai dernier, dans les locaux de l’établissement. Cet acte de générosité de l’épouse du président de la République envers les jeunes qui ont opté pour la musique, est un signal fort d’encouragement à leur endroit. Elle encourage ainsi les jeunes talents à créer, à s’épanouir et de ce fait à contribuer à la promotion de la musique malienne ici au Mali, mais aussi partout dans le monde et lui donner la place qui lui sied dans l’industrie culturelle mondiale à l’image de ce qu’ont fait de grands artistes et Ambassadeurs de la musique du Mali qui ont reçu des reconnaissances internationales, parmi lesquelles des Grammy Awards. Cette remise de matériels musicaux concrétise une promesse faite par la Première Dame lors de sa visite au Conservatoire des Arts et Métiers Multimédias Balla Fasséké Kouyaté, il y a seulement 6 mois, quand elle avait été sollicitée par les apprenants de la musique de cette prestigieuse école malienne. “En recevant ces instruments de musique de qualité aujourd’hui, pour ces vaillantes filles et vaillants garçons, tous étudiants au Conservatoire, vous apportez ainsi à notre établissement, une contribution inestimable et tellement précieuse pour sa contribution dans le développement de notre patrimoine musical, merci de cette magnanimité et de la prompte et effective réaction, à la sollicitation de ce groupe de musique qui fait la fierté de notre établissement. Merci de votre passage dans les locaux du Conservatoire” dira le directeur du Conservatoire Balla Fasséké Kouyaté, Bourama Fofana. Il a saisi cette opportunité pour adresser ses sincères remerciements au président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, pour la sécurisation de leur établissement, le bitumage et l’éclairage de la voie d’accès de l’école, entre autres grandes œuvres en cours de réalisation. S’exprimant au nom des membres du groupe musical “Super Bama”, Maman Kéïta dira: ” Vous avez promis de nous visiter, et vous l’avez fait, vous avez promis de nous aider, vous l’avez fait. Nous prenons l’engagement d’en faire bon usage. Si vous donnez de bonnes choses à vos enfants, nous aussi, nous allons tout faire pour émerveiller les mois et les années à venir par la grâce de Dieu”. Pour conclure, elle a remercié la Première Dame pour son geste de générosité et lui a fait beaucoup de bénédiction : “Les mots nous manquent pour vous remercier, on ne vous remerciera jamais assez, vous êtes la maman qui se soucie de l’épanouissement de ses enfants que nous sommes”. Le directeur du Conservatoire Balla Fasséké Kouyaté a assuré Mme Kéïta Aminata Maïga de leur engagement à faire bon usage de ces matériels pour la promotion de la musique malienne. La Première Dame, dans ses mots, a remercié le partenaire Fafpa pour son dynamisme dans l’appui et l’accompagnement de la jeunesse malienne. Elle a exhorté les jeunes musiciens de Super Bama à s’investir pour créer et s’épanouir en produisant des décibels.

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  1. Alerte sur ce navire saoudien venu chercher des armes auprès de la France…

    https://made-in-france.disclose.ngo/fr/

    Tout a commencé le 10 mai dernier, avec l’alarme lancée par les dockers du Havre, où le navire saoudien devait accoster. Mais une mobilisation massive l’en a empêché.

    Le 28 mai dernier, les Dockers et Portuaires du Golfe de Fos ont refusé de charger le cargo saoudien Bahri Tabük, qui aurait dû transporter des armes françaises vers l’Arabie saoudite, dont le régime mène une guerre barbare au Yémen.

    L’action des ouvriers portuaires marseillais n’est pas isolée : le lundi 20 mai, déjà, le Bahri Tabük est arrivé au port de Gênes et a été bloqué par les dockers italiens.

    Si les dockers marseillais font référence à leur “histoire” et leurs “valeurs de paix” dans leur communiqué, c’est que leur engagement “contre l’impérialisme” remonte à bien plus loin que la guerre au Yémen.

    En 1949, en pleine guerre d’Indochine, le port de Marseille, principal point d’embarquement et de débarquement pour les troupes et le matériel, avait déjà été le théâtre de cette “réalité conflictuelle”, rappelle une brochure du Service Départemental de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG).

    En novembre de cette même année, des dockers avaient refusé de charger le Montbéliard ainsi que le Cap Tourane, deux navires à destination de la colonie française. Le 8 décembre, une conférence de dockers décidait même de bloquer l’envoi de tout matériel à destination de l’Indochine et partant de plusieurs ports méditerranéens: Sète, Nice, Port-de-Bouc, Port-Saint-Louis, Port Vendre, Toulon et Marseille.

    Le navire devait ensuite se rendre au port saoudien de Jeddah, où la monarchie islamique utilise ces armes contre des zones civiles au Yémen.

    La guerre au Yémen a fait 10 000 tués, plus de 60 000 blessés et 3,4 millions de déplacés, selon un bilan partiel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Des ONG affirment que le nombre de morts est nettement plus élevé ; certaines l’estiment cinq fois supérieur.

    Depuis l’accord de Stockholm du 13 décembre, on estime que huit enfants sont tués ou blessés quotidiennement au Yémen. Les 2/3 des régions du pays sont en situation de pré-famine. Telle est la barbarie de l’impérialisme à laquelle le gouvernement français contribue en vendant des armes au régime saoudien.

    Les dockers du Havre, de Gênes et de Marseille nous montrent comme la lutte des classes et la solidarité internationale pourraient empêcher les guerres impérialistes. Ils nous montrent aussi, une fois de plus, la puissance potentielle de la classe ouvrière.

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