Gestion publique : Le gouvernement expulse un enseignant de l’Ecole française Liberté A

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Un tonneau peint aux couleurs du MNLA à la frontière du Mali et du Niger. RFI/Moussa Kaka

Le gouvernement du Mali a pris ce lundi 23 octobre 2017, la décision d’expulser Monsieur Robin Guiovanopoulos enseignant à l’Ecole française Liberté A.

Le gouvernement fortement engagé dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale et soucieux de l’apaisement du climat social a donné à Monsieur Robin Guiovanopoulos 72 heures pour quitter le pays.

Cette décision d’expulsion intervient à la suite d’un devoir controversé à domicile que Monsieur Guiovanopoulos, chargé des cours d’histoire et de géographie, a donné aux élèves des classes de CM1 à l’Ecole française Liberté A. Le sujet à domicile à l’occasion de la rentrée scolaire 2017-2018 faisait allusion que l’Azawad était un territoire qui avait pour capitale GAO.

Source Centre d’information gouvernementale du Mali

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3 COMMENTAIRES

  1. va là bas, ce sont ces genres de tolérance qui ont conduit notre beau et grandiose pays à la descente vers le népotisme, la corruption…

  2. Je pense que le gouvernement malien devait eviter de prendre une telle decision. C’est tres important de preserver la liberte’ d’expression en milieu scolaire. Je ne dit pas que l’enseignant avait raison. Il a probablement commis une faute mais la sanction depasse le crime. On devait lui demander des explications puis lui donner un avertissement!!! Les enfants qui frequentent cet etablissement ne viennent pas des milieux pauvres. Generalement, ils ont des parents riches et/ou eduque’s qui comprennent bien les choses. Est-ce que le but du devoir etait de provoquer un debat au sein des familles et/ou en classe pour pousser les uns et les autres a’ defendre leurs positions respectives?
    Cette decision peut perturber les enfants que ce Mr enseigne. Mes amis, cessons d’agir sous l’effet des emotions. MOGO BISE’ KO TIAMAN NA ITE’ OUKE’! La raison pour tenter de briser cet enseignant n’est pas suffisante. N’oublions surtout pas que les vrais criminels qui ont tente’ de briser le Mali, ont ete’ accueillis dans les hotels de Bamako.
    President IBK, si le Mr est toujours a’ Bamako, je vous conseillerais de lui accorder le pardon et lui permettre de continuer son boulot! Le Mali est une terre de TOLERANCE!!!!

    • Merci pour votre intervention pleine de mesure et de bon sens – mais les chiens ont été lâchés et sont excités par le goût du sang, il est peu probable que l’on revienne en arrière désormais.
      Non seulement il s’agissait d’une erreur qui a de toutes évidences été reconnue par tous dès le départ (enseignant, direction, ambassade) – et fait l’objet d’excues -, mais en plus il n’y a eu AUCUN dommage pour les élèves puisque l’erreur a été corrigée.
      Seulement pour certains, l’exploitation politique et médiatique de l’affaire prime sur l’humanité et le bon sens, et c’est bien triste – mais compréhensible également, vues les souffrances que traverse le Mali depuis plusieurs années.

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