Pour trouver une solution pérenne aux violences dans l’espace scolaire et universitaire, vendredi dernier, une rencontre de haut niveau s’est tenue sous la présidence du Premier Ministre, Moctar Ouane, à la Primature. Anciens et actuels Ministres de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, anciens mouvements estudiantins, associations des parents d’élèves, administrateurs d’écoles, acteurs de la sécurité, de la société civile, étudiants,… ont pris part à la rencontre. Le rapport final de cette rencontre fait ressortir des faveurs financières très importantes accordées à l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM) par l’Etat malien. Voici quelques révélations faites lors de la rencontre sur ce que l ‘AEEM gagne par an dans la gestion du Centre National des œuvres universitaires (Cenou).
Créé depuis 2001, le CENOU œuvre dans le but de donner une chance égale à tous les étudiants du Mali afin de réussir leurs études en leur fournissant les services suivants: restauration, logement, bourses, trousseaux, aide sociale pour ceux qui n’ont pas la bourse, frais de thèse, frais de transport (réquisition), etc. Il met des bus à la disposition des étudiants lors de leurs sorties et appuie l’organisation des activités sportives et culturelles. Présentement, le CENOU dispose de trois directions régionales (Bamako, Ségou et Koulikoro) dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique de déconcentration et pour une gestion de proximité efficace et efficiente au bénéfice des étudiants maliens.
L’AEEM s’occupait de la gestion des œuvres universitaires. Avec la création du CENOU, l’État a procédé au transfert des responsabilités, mais avec complaisance. Suite à une analyse de la situation actuelle, l’argent et le pouvoir ont détourné l’AEEM de ses objectifs fondamentaux.
Par son ingérence dans le processus d’attribution des chambres universitaires, le nombre d’occupants du campus de Badalabougou est passé d’une capacité d’accueil de 600 à 3000 occupants. La gestion des parkings par l’AEEM dont les recettes annuelles varient entre 300 et 500 millions, selon les facultés, a conduit à des situations dramatiques. C’est ainsi que les autorités ont signé, en août 2011, un protocole d’accord qui retirait à l’AEEM la gestion des chambres tout en lui accordant des avantages tels que: – Le versement de 10% des recettes générées par les résidences pour financer ses activités afin de mettre fin aux différentes quêtes ;- l’octroi de 22 chambres dans chaque résidence universitaire ; – le bénéfice de 10% des frais de vente des cartes délivrées par le CENOU pour faciliter l’accès à ses services.
L’AEEM n’a jamais respecté les clauses des différents contrats et protocoles. C’est ainsi que dans la résidence universitaire de la Faculté des Sciences et Techniques (FST), elle gère plus de 200 lits et tient des reçus parallèles, de surcroît, elle déloge nuitamment les occupants légaux installés par le CENOU au profit de loubards, de féticheurs, de marchands ambulants et autres qui lui payent jusqu’à 25 000 F/an au lieu de 10 000 et 15 000 FCFA.
Les membres du bureau de coordination, constitué par les « éclairés » et les « négociateurs », sont respectivement logés dans des villas (100.000 F par mois) et dans des appartements à la charge du CENOU. Quant aux « perturbateurs », ils ont le privilège de loger gratuitement sur le campus universitaire.
L’AEEM aurait exprimé un besoin de rénovation des logements en déposant une requête auprès du CENOU. Après l’achat des équipements pour la rénovation, le CENOU s’est vu apostrophé par l’AEEM pour exécuter elle-même les travaux. Suite au refus du CENOU, l’AEEM aurait appelé le département qui a instruit au CENOU d’accéder à leur demande. L’AEEM aurait aussi pris l’habitude de défoncer les portes des magasins de stockage pour accaparer les équipements.
Souvent pour se donner une certaine notoriété, l’AEEM aime accompagner les nouveaux étudiants qui viennent pour régler leurs problèmes au niveau du CENOU, en leur faisant croire que son implication est nécessaire à ce niveau. En réalité, aucun étudiant n’a besoin de l’aide de l’AEEM pour entrer dans ses droits, les textes étant assez explicites à ce sujet. Aussi quand elle apprend que le paiement des bourses est au niveau du trésor et que dans les 72 heures elles seront payées, elle décrète une grève de 72 heures faisant croire que c’est sa mobilisation qui a conduit au paiement desdites bourses.
Des investigations ont révélé que les revenus de l’AEEM sur les logements s’élèvent à 118 millions de FCFA par an, sans compter ceux de la restauration et du parking. Ces jeunes qui doivent prendre le relais pour la gestion de l’Etat n’ont aucun intérêt pour la formation académique ; leur seul souci est la recherche du gain immédiat et facile.
Au regard de tout ce qui précède, on peut retenir que: «toute la gestion du CENOU n’est que compromis et compromissions. Si le Mali décide vraiment de résoudre ce problème, il faut juste mettre l’étudiant à sa place.» Cette déclaration est révélatrice du quotidien épouvantable du personnel de cette structure.
Hadama B. Fofana
DEPUIS LONGTEMPS CETTE SITUATION ARRAGEAIT LES POUVOIRS D’ALORS QUI UTILISAIENT LES ETUDIANTS POUR DES FINS POLITICIENNES EN COMPLICITE AVEC CERTAINS ENSEIGNANTS ET RESPONSABLES UNIVERSITAIRES QUI S’ENRICHISSAIENT SUR LE DOS ET LA VIE DES ETUDIANTS.
LES NOUVELLES AUTORITES COMMENCENT CERTAINEMENT A PRENDRE LA MAIN.
UN IBK QUI INVITE DES VAURIENS AU PALAIS POUR LEUR DONNER UNE VOITURE ET LES FINANCE POUR ETRE EMISSAIRES ET DEFENDRE SON REGIME.
VOILA COMMENT DE REGIME EN REGIME ON UTILISE LES ENFANTS EN DETRUISANT NOTRE SYSTEME EDUCATIF.
Si cela se confirme, ce sera une véritable honte nationale de consacrer l’argent du contribuable à la satisfaction des caprices puérils sous prétexte de diminuer une quelconque violence… Honte aux Autorités qui consentirons à cela. L’AEEM, comme toute autre association, devra se donner les moyens de sa politique et subsister des cotisations de ses membres (si elle avait d’ailleurs…) et non des deniers publics. Cette révélation prouve à suffisance que l’école malienne continue sa descente en enfer de plus bel avec un risque certain d’être foutue pour de bon.
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Pensées rebelles.
CENT MILLIONS POUR L AEEM ! POURQUOI FAIRE? LA GUERRE? LES ETUDES! LA REVOLUTION?
ET SI VOUS CONSTRUISIEZ DES ECOLES MODERNES CHAQUE ANNEE AVEC CET ARGENT?
ET SI VOUS CONSTEUISIEZ DES DISPENSAIRES EQUIPES PAR AN AVEC CE POIGON?
ET SI VOUS CONSTEUISIEZ DES LIBRAIRIES CHAQUE ANNEE AVEC CET ARGENT? MAIS VOUS FORMEZ DES ENEMIS DU MALI QUI APRES L AEEM VONT CREER LA REBELLION AU NORD ET AILLEURS POUR SE HISSER AUX POSTES DE MINISTRES, DE DEPUTES ET AUTRES!
Plus on lit sur ce qui se passe au Mali plus on perd de l’espoir que ce pays redeviendra un pays! Depuis que l’on a laisse l’Ecole malienne entre des enfants vauriens et maudits comme Omar Mariko, Tieblen Drame etc. notre Education Nationale est partie a l’eau avec la benediction de leurs parrains Alpha Omar Konare, Prof Ali Diallo, etc tous des assoiffes de pouvoir, des corrompus et d’interets individuels.
Nous ne sommes pas d’accord que tout le monde est coupable, c’est nos dirigeants qui sont des moins que rien et des irresponsables depuis Alpha Oumar KONARE jusqu’aujourd’hui, comment peut-on accepter de donner cette mande aux étudiants alors qu’il existe une institution appelée centre nationale des œuvres universitaires? Alors que fait ce centre? Dans aucun pays au monde, il existe un exemple de ce genre, c’est d’ailleurs très honteux de voir que les étudiants et élèves soient impliqués dans de telle gestion. Nous avons toujours dit que nos gouvernants sont des moins que rien qui foutent le pays dans des choses bizarres qui n’existent nulle part dans ce monde, on dirait qu’on n’a que des tarés au pouvoir au Mali.
tout le monde est coupable de cette anarchie sur l’espace scolaire . Enseignants ,autorité scolaire , parents d’élève les politiques etc . chacun gagnait son gain immédiat dans cette affaire .
Je suis désolé pour nos gouvernants qui doivent arrêter de faire semblant de gouverner. Je vous prie de visiter l’Université Cheick Anta Diop, L’universite du Ghana, Legon, Accra, L’université d’Abidjan. nos soit disant université ne peuvent et ne sert jamais competitive face celle ci car Le temple du savoir mérite respect et consideration.
1= Accès réglementé sous haute surveillance, piétons, véhicules etc…
2- Fouille improvisé des campus universitaire en presence de renforts
3- Patrouille au sein des établissements
4- Interpellation d’étudiants suspects
5- Fermerture des residences pendant les congés de fin d’année et possibilité de bénéficier d’une derogation pour les étudiants en stage du les congés etc…..
Si vous ne savez pas gérer de grace aller apprendre auprès de nos voisins qui constitue un modele.
QUAND TU SAIS QUE TU NE SAIS PAS ALORS TU PEUX SAVOIR
QUAND TU SAIS QUE TU NE SAIS PAS ALORS TU PEUX SAVOIR
Oui, on peut certainement savoir si on accepte qu’on ne sait pas… Mais le problème au Mali est que l’on pense tout savoir, et être meilleur à tous… Alors ça improvise partout. Aucun sérieux dans tout ce qui fait dans ce pays. Pauvre pays !
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Pensées rebelles.
Malgré tout cela on glorifie les coupables , ceux qui ont fait de l’école malienne un nid de gangsters ! Avant 1991 la force de l’élève malien était sa formation intellectuelle ; 29 ans après quel désastre ! Quel pire crime que de détruire le système éducatif d’une nation ! Malgré les méfaits de Moussa le niveau de l’école malienne était bien apprécié ! Mais hélas c’est à partir de 1991 que ces soit disant democrates ou soldats de la démocratie ont mis les élèves et étudiants sur la mauvaise voie : tantôt en les glorifiant d’avoir fait tomber Moussa , tantôt en les utilisant à des fins politiques ! Tout bon cadre malien qui a eu son diplôme avant 1991 sait que les fautifs sont les acteurs de 1991 et qu’on ne peut pas régler les problèmes du Mali sans remettre en cause les actes des 29 dernières années avec leurs auteurs ! Aucun mérite ne peut compenser la destruction du système éducatif ! Et pourtant ce sont les destructeurs de notre système éducatif qui sont glorifiés comme soldats de la démocratie : plutôt soldat de la demoncratie ; malheur à celui par qui le malheur arrivera !
Le Mali de 1991 à aujourd’hui c’est ” les animaux malades de la peste ” , espérons que le changement tant souhaité des patriotes débutera avec les jeunes officers !
Que DIEU sauve le Mali !
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