Suite à des intoxications au sujet des transferts des élèves, le ministre de l’Education nationale, Kénékouo dit Barthélemy Togo, a rencontré la coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) pour lui donner la bonne information. C’était le samedi 7 novembre 2015 dans l’enceinte du Département.
Décidé à ne pas piller les caisses de l’Etat au profit des particuliers en vidant les écoles publiques pour des écoles privées, le ministre de l’Education nationale, Barthélemy Togo, est aujourd’hui détesté par ceux qui s’adonnaient à ce jeu. Attristés par cette mesure, ils avaient tenté une campagne de dénigrement en faisant croire à l’opinion publique que les transferts d’élèves étaient interdits. Alors que la réalité est toute autre. Car des transferts sont toujours en cours. Pour lever l’équivoque, le Ministre Togo a rencontré le bureau de l’Aeem. Il s’agissait pour lui de prendre non seulement contact avec ledit bureau, mais aussi de partager avec celui-ci des informations saines sur les opérations de transferts en cours. Ce qui permettra au Directeur Général de la Cellule de Planification et de Statistiques de rappeler le processus et les critères d’orientation des élèves admis au Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF), session de juin 2015. A l’en croire, sur les 67 000 admis, 64 000 élèves ont été orientés dont 38% correspondant à la capacité d’accueil des établissements publics. Et les autres (62%) ont été orientés dans les établissements privés. Avant de préciser que les opérations d’orientation ont été effectuées dans les Académies d’Enseignement, des chefs-lieux de région et ont enregistré la participation des structures centrales et déconcentrées de l’éducation, des syndicats d’enseignants, des associations de promoteurs d’établissements privés et des collectivités territoriales. Le ministre a pour sa part expliqué que pour déterminer le choix des établissements privés devant recevoir des élèves du secondaire à la charge de l’Etat, dix équipes ont été mobilisées sur le terrain après les visites de certification des Académies d’Enseignement. Ces missions d’évaluation ont accordé le statut d’éligible à 1039 établissements susceptibles de recevoir des élèves à la charge de l’Etat. Sur cette base, expliquera-t-il, des restrictions ont été faites pour éviter que les élèves soient un fonds de commerce comme certains promoteurs ont tendance à le vouloir. Ainsi, aucun transfert n’est autorisé d’un établissement public vers un établissement privé sans raison valable. Aussi, poursuivra le ministre, le transfert entre deux établissements privés n’est autorisé que dans les localités de Bamako et de Kayes, d’une rive à l’autre. Il ajoutera que les transferts sont autorisés dans les cas suivants : pour les cas de mutation du parent ou du tuteur, de handicap physique profond ou lorsque l’élève souhaite retourner dans sa localité d’origine et dans un établissement du même type d’enseignement que celui de son orientation initiale. Des explications qui ont convaincu l’Aeem. Eclairés sur les enjeux qu’il y a autour de cette question, les responsables de l’Aeem ont promis au Ministre Togo de le soutenir dans cette démarche. A noter également que cette restriction des transferts sauvages à l’allure de réorientation a permis de faire une économie de plus de 3 milliards de FCFA au grand bonheur des caisses de l’Etat.
Oumar KONATE
Fangafi cherche d’abord à savoir le genre de lycée (“publique”)
Monsieur Bertrand je vous en prie, je ne fais pas à allusion à ce qu’ils disent je fais référence à la réalité que je maîtrise et que je connais. Je suis du secteur de l’éducation.
le département a menti en disant que 38% des élèves orientés sont dans les lycées publique c’est faux. J’ai toutes les statistiques sur les orientations des élèves, j’ai mené des investigations j’ai horreur que des cadres valables comme le Directeur CPS du MEN se laissent en lisser par des mensonges des gens qui n’ont rien pour ce pays.
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