Difficile de dire combien ils sont, ces candidats retenus aux examens spéciaux du Diplôme d’études fondamentales (Def) et le baccalauréat (Bac). Et avec l’infiltration de nombreux candidats malheureux en 2012, c’est une autre réalité qui mérite d’être éclairée.
Organisés pour corriger une injustice à l’égard des élèves déplacés du nord, les examens spéciaux sont devenus pour des nombreux élèves ayant échoués en 2012 à Bamako, un moyen de se rattraper. C’est en tout cas, le constat qui se dégage à l’annonce de la tenue des examens spéciaux. Mais, est-ce-à dire que l’administration est complice de cette situation ?
Tout porte à croire qu’elle est au parfum de la grande magouille qui est en train d’être opérée par des cadres du Ministère et de l’administration scolaire. Mais préfère faire silence radio pour éviter de créer d’autres crises aux ramifications insoupçonnables.
Cependant, il nous est revenu qu’une première liste des élèves fictifs a été démantelé et qu’un nouveau répertoire est élaboré. Ce qui n’a pas empêché l’apparition des noms des élèves qui ont pourtant fait leurs Def et leurs Bac classiques en 2012. Même si le premier responsable de l’éducation avait donné des instructions pour mettre hors d’état de nuire les fraudeurs, la situation ne serait plus assez profonde qu’on le pense. De nombreux élèves de Bamako sont parvenus à se glisser sur la liste des élèves déplacés. En tout état de cause, des mesures urgentes doivent être prises pour garantir une saine organisation de ces examens spéciaux afin de combler le vide. C’est à cette condition qu’on pourra réussir le défi de l’organisation.
Soufi MAHAMANE
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