Le bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali a renoncé à la gestion des campus universitaires en espérant que le Centre National des Œuvres Universitaires respecterait ses engagements : la réhabilitation des résidences, leur sécurisation et l’amélioration des conditions de vie des étudiants. Cet espoir de l’AEEM n’a pas été vain. Les travaux de réparation des campus ont démarré depuis quelques semaines. Les administrations sont épaulées dans les processus de traitement des listes et décisions des étudiants boursiers et les relations entre le CNOU et ECOBANK sont porteuses de soulagement pour les étudiants.
Malgré l’incendie qui a frappé le CNOU le mois dernier, et ayant occasionné une peur blanche chez les étudiants, le colonel Coulibaly et ses agents n’ont pas baissé les bras et le service n’a pas cessé de fonctionner. Consciente des attentes des uns et des autres, la nouvelle équipe dirigeante du CENOU s’est fixée une nouvelle stratégie. Axée sur l’action et l’anticipation des problèmes, force est de reconnaitre que cette nouvelle méthodologie de travail n’est pas sans conséquences positives pour les étudiants.
Les travaux de réparation des campus avancent à hauteur de souhait, la question des campus privés est traitée avec le plus grand intérêt, le traitement des listes et décisions de bourses dans les facultés bénéficie de nouveaux systèmes le rendant fiable davantage, des mesures ont été prises pour mettre fin aux remue-ménages constatés dans le système de bancarisation : telles sont les initiatives qui montrent que les choses sont entrain de changer au CNOU.
En ce qui concerne le retrait des cartes bancaires, le CENOU et ECOBANK seraient actuellement confrontés à beaucoup de problèmes aux dires du Directeur Général. De source officielle, le système de mise en disposition aurait permis à certains étudiants mal intentionnés de toucher leur bourse et procéder en même temps au retrait des cartes bancaires pour repasser devant les guichets toucher une seconde bourse au titre de la même année académique. Toujours de source officielle, des mesures seraient en cours pour résoudre définitivement toutes les défaillances liées à cette question de bancarisation. Huit mille (8.000) nouvelles cartes sont attendues cette année. Douze mille (12.000) anciennes cartes non retirées sont encore disponibles. Pour permettre aux étudiants se trouvant dans cette situation de rentrer en possession de leurs cartes bancaires, le D.G du CNOU s’est engagé à mobiliser cinq nouvelles équipes de cinq personnes pour accompagner les agents distributeurs.
MAMOUTOU TANGARA