Gestion de l’Internat de la Colline du savoir : Le Secrétaire général de la Fst accuse le Cenou

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CenouLe Centre national des œuvres universitaires (Cenou) a pour mission de rendre la vie des étudiants maliens  plus agréable. Mais tel n’est vraisemblablement pas le cas aujourd’hui, en tout cas aux dires du secrétaire général du comité AEEM de la FAST, car ces étudiants sont humiliés, piétinés et… «Nous sommes tout simplement déçus», martèle le N°1 des étudiants de la Faculté des sciences et technologiques (Fst) de Bamako, Ben Sanogo.

 

 

Depuis un certain temps, la gestion de l’Internat de la Colline du savoir par certains agents du Cenou laisse à désirer. Des portes sont défoncées et les matériels sont jetés au dehors… Cela constitue un abus grave, selon Ben Sanogo. «Il nous a été donné de constater que 4 chambres habitées par des étudiants, ont été défoncées et vider de leur contenu par des agents du Cenou. Cela a été fait pendant que les étudiants étaient en classe. A leur retour, leurs chambres étaient occupées par d’autres étudiants», nous confie-t-il, très remonté. Selon lui, cela est tout à fait injuste, car tous les étudiants maliens sont tous égaux devant la loi. A l’en croire, les étudiants lésés seraient sur le point de porter plainte contre le Cenou pour abus de pouvoir.

 

 

«Ce que vient de dire M. Sanogo est tout à fait faux, car comme il le dit lui-même, les Maliens sont tous égaux devant la loi et pour ce qui nous concerne au Cenou, nous ne préférons aucun étudiant à un autre. Par conséquent, les étudiants dont parle M. Sanogo, ne sont pas des supers Maliens, à ce que je sache. Car, ils ont été plusieurs fois informés de la procédure à suivre pour l’obtention d’une chambre à l’Internat. Bref, ce sont des étudiants qui ne peuvent juridiquement pas bénéficier de l’Internat, car ne répondant pas aux critères. C’est à travers leurs affinités avec des responsables de l’Aeem, qu’ils y sont logés, alors que les ayants-droits, c’est-à-dire les étudiants dont les parents sont loin de Bamako, se promènent pour trouver où dormir», se défend un agent du Cenou qui a préféré garder l’anonymat.

 

 

Selon ce dernier, le Cenou, avant d’agir, a plusieurs fois demandé à ces étudiants de vider les lieux. Mais, comme ils ne voulaient pas dégager d’eux-mêmes, le Cenou les a juste aidés.

 

 

A préciser que Sanogo nous a montré lesdites chambres et nous a également mis en contact avec une demoiselle victime de la situation. «Quand je suis revenue des cours, j’ai constaté que ma chambre avait été défoncée et que mes affaires étais jetées devant la chambre. Fort heureusement, je n’ai  rien perdu», témoigne la malheureuse étudiante. Selon Sanogo, d’autres victimes qui n’étaient pas sur place au moment où notre équipe de rédaction passait, ont perdu des objets, notamment des ordinateurs portables et autres objets de valeur. A la lumière de ces différentes versions, autant dire qu’il y a un véritable problème de communication entre les deux acteurs et qu’il revient aux autorités universitaires d’en tirer toutes les conséquences.

KANTAO Drissa

 

 

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