Gestion de l’école en mode décentralisé : Le CC-JICA du CAP de Niossombougou mesure son chemin parcouru

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Le modèle CC-JICA entre dans la  dynamique d’un suivi/encadrement des Comités de Gestion Scolaire afin que  les membres s’approprient véritablement leurs rôles et responsabilités dans la gestion de l’école

Dans le cadre de la politique de la gestion de l’école en mode décentralisé, le Cadre de Concertation JICA  du CAP de Niossombougou a tenu, le mercredi 30 janvier dans les locaux de l’AMALAN, une importante rencontre de cadre de concertation, modèle JICA. La cérémonie d’ouverture était présidée par le conseiller technique du ministre en charge de l’éducation nationale, M. Abou Diarra. C’était en présence du représentant du Bureau de l’Agence japonaise de Coopération Internationale, M. Morio IWATA, du chef de la cellule d’Appui à la Decentralisation, du directeur de CAP de Niossombougou, des représentants de collectivités décentralisées et des membres du comité de gestion scolaire.

Le Cadre de Concertation-JICA est une véritable plateforme de dialogue, d’échanges et de partage entre acteurs sur des préoccupations communes au sein d’une circonscription donnée en vue de trouver des solutions.

Organisé en partenariat avec l’Agence japonaise de Coopération Internationale (JICA), ce cadre de concertation  au niveau du Centre d’Animation Pédagogique de Niossombougou avait comme objectifs de partager les forces et faiblesse de l’éducation au niveau de la circonscription du CAP ; d’identifier les causes des problèmes, les difficultés et les propositions de solutions possibles en vue de l’amélioration des apprentissages des enfants ; et d’amener la communauté à s’engager résolument dans la résolution des problèmes rencontrés en matière d’éducation.

Dans son intervention, le représentant de JICA a rappelé que le modèle CC-JICA que la coopération japonaise compte initier entre dans la  dynamique d’un suivi/encadrement des Comités de Gestion Scolaire afin que  les membres s’approprient véritablement leurs rôles et responsabilités dans la gestion de l’école. Selon lui, une bonne appropriation des difficultés, des rôles et responsabilités par les acteurs et surtout les communautés constitue une étape qui mène vers « une école de la communauté, par la communauté et pour la communauté », d’où la nécessaire implication de tous.

Rappelons que c’est pour assurer la fonctionnalité des CGS que le Gouvernement du Mali, en collaboration avec l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) a initié en mai 2008 le Projet d’Appui aux Comités de Gestion Scolaire (PACGS). Le CGS est un instrument de la Collectivité Territoriale qui lui délègue son pouvoir pour la gestion de l’école en mode décentralisé.

Daniel KOURIBA

Source : Le Renard

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