Des coups de feu échangés entre étudiants sur la colline du savoir de Bamako a fait plusieurs blessés. Les comités AEEM de la faculté des sciences juridiques politiques et celui de la faculté du droit public sont mis en cause. L’argent généré par le rang serait le motif premier de cette hallucinante dérive estudiantine de l’après-midi du lundi 28 novembre 2016.
L’école malienne s’assombrit de jour en jour. La mauvaise qualité du système ne suffit plus pour expliquer la descente en enfer de notre école. Fusils, machettes, lance pierres, gourdins…, désormais les armes mortelles font partie du décor de l’espace universitaire malien. Conséquence, attaques armées par ci, combats aux machettes par là ; bref, une catégorie d’étudiants maliens s’appellent désormais GANGSTER. Ils n’hésitent plus à dégainer pour un oui ou un non.
Le lundi 28 novembre 2016, l’ex FLASH aujourd’hui appelée Université des lettres et sciences humaines de Bamako a vécu un après-midi dantesque.
En effet dans cette faculté, un conflit d’intérêt entre comité AEEM de l’université de Bamako s’est terminé en fusillade. Le bilan est de plusieurs blessés, trois graves dont une femme de ménage, fort heureusement frôlée par une balle au niveau du sein droit. Sa vie aujourd’hui n’est pas en danger, même si elle est encore aux soins aux urgences de l’hôpital Gabriel Touré.
Alors, pour parler de la fusillade d’hier. Elle a été occasionnée par un conflit d’intérêt entre comité AEEM de l’université des lettres et sciences humaines ; celui de la faculté des sciences juridiques politiques et enfin le comité AEEM de la faculté du droit public. Ici, les deux derniers comités se battaient pour avoir leur part dans le juteux marché des « rangs d’inscription » à l’université des lettres et sciences humaines. Oui, il s’agit bien du juteux marché des « rangs d’inscription » pour l’année universitaire 2016 – 2017. Ce rang est si précieux que pour avoir une bonne place, l’étudiant doit débourser entre 2500 et 5000f CFA.
Ce business est une idée du comité AEEM de l’université des lettres et sciences humaines parce que c’est là que l’affluence est énorme au moment où les deux autres facultés peinent à réunir le quota à eux fixé.
Finalement, se sentant écartés de la gestion de cette cagnotte générée par la vente de la place au rang, les comités AEEM de la faculté des sciences juridiques politiques et celui de la faculté du droit public ont demandé à leurs camarades de l’université des lettres et sciences humaines de les intéresser. Ceux-ci ont dit non. Il n’en fallait pas plus pour que des membres du bureau AEEM de la faculté des sciences juridiques politiques et celui de la faculté du droit public rassemblent fusils et machettes pour une opération commando dans l’enceinte de l’université des lettres et sciences humaines du Mali. D’après un proche du comité AEEM de la faculté des sciences juridiques politiques, il s’agissait de récupérer de forcer leur part de marché.
La suite est connue. Coups de feu, attaques à la machette et bagarres s’en sont suivis. Le bilan est de plusieurs blessés dont trois graves.
Pour le moment, la police a procédé à des interpellations et l’enquête continue.
Des professeurs de ces différentes facultés se demandent s’il n’est pas mieux qu’on leur accorde l’autorisation de porter des armes ; car c’est aussi leur vie qui est en danger.
Seybou KEITA
Mon collègue journaliste au lieu de donner des forces informations il serait mieux de te renseigner pour ne pas intoxiquer et abominer la population surtout cette couche estudiantine si fragile certes souvent entre étudiants la tension est tendue mais dire le contraire des faits n honore point un journaliste !!!
C’est une faiblesse des différents gouvernement du Mali .Depuis 1991 , aucune interpellation n’a donné lieu à un jugement. On sait qu’il n’aura pas de suite donc on n’a plus peur de braver la loi. La meilleurs façon de faire revivre l’école , c’est la suppression de l’AEEM , le retrait de la gestion des internats aux étudiants , la sécurisation de l’espace scolaire , le jugement en référé des délinquants pris sur le terrain , la non participation de la société civile aux négociations , l’instauration d’une année blanche , le renvoie systématique des fauteurs de troubles . C’est une question de responsabilité .
Où sont les démocrates tapis dans l’ombre sombre du Mali de 1991. Replongeons dans la période dite dictatoriale et questionnons le présent dans une telle situation indescriptible. J’ai honte de mon pays et de ses dirigeants. Qu’attend le gouvernement de l’homme à poigne pour faire régner l’ordre partout?
Ce n’est pas les démocrates qui sont à la base de ce chaos mais tous les maliens car nous avons fait de l’école un problème du gouvernement alors que le gouvernement n’ a pas d’enfants donc ce sont enfants pauvres qui sont les victimes . Depuis 20 ans on assiste à la transformations de nos écoles de centres de formations de délinquants . Le pire s’est que ce scandale éclate aux seins des universités chargées de former l’élite de demain ( faculté de droit et des sciences politiques) l’avenir est planté pour imaginer la suite . On doit faire quelques choses pendant qu’il est encore temps car 25 ans c’est une génération dans la pyramide de la population et on peut faire beaucoup de lecture .
PAUVRE ,PAUVRE, 🙁 🙁 🙁 🙁 :hangman:
Si la honte pouvait tuer un homme, les acteurs du mouvement démocratique des années 90, seraient rentrés 7 fois sous terre! Hélas!
Personnellement, je n’en connais pas un seul dont les enfants ont étudié ici au Mali. Alors que voulez-vous ? La vertue n’était pas dans le camp où elle était supposée être….
Là ou nos enfants devaient se sentir le plus en sécurité pour apprendre, devient un enfer.
Il y’a des gens qui ont semé ce mauvais vent qui se transforme en tempête.
Je me demande comment ils peuvent dormir tranquillement en voyant l’avenir de nos enfant s’assombrir?
“Des professeurs de ces différentes facultés se demandent s’il n’est pas mieux qu’on leur accorde l’autorisation de porter des armes ; car c’est aussi leur vie qui est en danger” toute ma désolation réside dans là, les profs doivent faire pression sur l’Etat pour radier les responsables de ces actes au lieu de demander l’autorisation de port d’armes. Nous savons déjà que vous avez un pouvoir le bic rouge , certains d’entre vous n’hésitent pas pas à détruire la carrière de certains étudiants, est ce qu’il faut encore en ajouter non et non!
Il faut remonter depuis la création de se maudit mouvement soi-disant estudiantin
Quand les criminels du “mouvement démocratique” à travers les oumar mariko, Mohamed lamine traoré, Alpha oumar konaré, Ali nouhoum Diallo , Boubeye maiga, Cheick oumar cissoko; pour ne citer que ceux-là; manipulaient les étudiants en 91 en leur donnant drogues et alcool, ils ne se doutaient peut être pas que le retour de maivelle se fera un jour! qu’ils soient tous maudits pour avoir détruit l’avenir de toute une génération de produits destinés à être purs!
Comment un Gouvernement peut-il accepter ces genres de bêtises au sein de son école? Il faut rapidement sévir en donnant une leçon remarquable à ces extrémistes pour le bonheur de l’école malienne et l’ensemble du peuple malien. Ces enfants gâtés méritent d’être punis sévèrement en remettant les choses à leur place et très rapidement. Attention! Attention! Attention! Gouvernement ce comportement est un signe qui stigmatise la déroute d’un gouvernement si vous ne sévissiez pas à temps.
Voila les résultats de la démocratie et de la liberté d’expression. Nous devrions comprendre que le comportement des étudiants ne reflète que l’image de leur éducation. Nos parents ont démissionné. Avant le Malien avait honte de poser certains actes mais aujourd’hui l’honnêteté est un défaut au Mali. Au Mali l’incivisme a atteint un niveau imaginable.
hh
Monsieur KEITA, le style journalistique vous manque beaucoup.
A-t-on pas touché le fond? N’est-il pas temps de mettre hors d’état de nuire ces pseudo étudiants? Il faut nettoyer les écuries d’Augias!
L’avenir de l’Ecole malienne, de l’Université est à ce prix!
Comments are closed.