Dans l’éditorial de « L’AGORA N°90 du lundi 2 juin 2014 », nous tirions sur la sonnette d’alarme pour dénoncer avec la dernière rigueur les multiples cas de fraudes à l’école, malgré les efforts immenses déployés par le département en charge de l’Education. La fuite massive des sujets du DEF 2014 est la parfaite illustration du manque de patriotisme de certains travailleurs. Madame, s’il vous plait une plainte de votre part, doit être introduite auprès du Procureur de la République pour démasquer les auteurs de cette fuite massive des sujets.
La fraude en milieu scolaire est en train d’avilir le sens même de l’école qui est, et doit rester, avant tout, un haut lieu d’apprentissage et de formation de l’homme dans ses toutes dimensions. Quelle honte si elle est pratiquée par des gens, ceux qui se disent bien formés à la sève des valeurs pédagogiques, à la morale de Makarenko, Piaget ou Rabelais. C’est paradoxal ! Bien formés, mais qui volent les sujets d’examens nationaux pour les donner aux enfants. Que faites-vous, voleurs de sujets ? Rien que pour former de futurs dilapidateurs de fonds publics.
C’est pourquoi, Madame la Ministre de l’Education doit impérativement porter plainte contre x auprès du Procureur de la République afin de démasquer les voleurs de sujets dans son département.
Il faut, en effet, qu’on parvienne à démanteler, démasquer ou identifier ces vampires qui hypothèquent non seulement l’avenir des enfants, mais aussi celui de la nation. Madame, s’il vous plait, la justice doit ouvrir une enquête pour savoir réellement ce qui s’est passé au D.E.F 2014. En effet, les candidats ont eu accès aux épreuves avant le jour J. Par où sont passés les sujets ? Comment les sujets ont –fuités ? Madame, s’il vous plait, on ne peut pas préparer des examens pendant plusieurs mois et ne pas savoir ce qui s’est réellement passé. Madame, en portant plainte contre x auprès du Procureur de la République, vous rendrez le meilleur service à la nation malienne. Et au Président de la République réputé pour sa maestria dans la crise scolaire et qui fait de lui comme un Jules FERRY de la politique malienne.
Dans l’éditorial de « L’AGORA N°90 du lundi 2 juin 2014 », nous tirions sur la sonnette d’alarme pour dénoncer avec la dernière rigueur les multiples cas de fraudes à l’école, malgré les efforts immenses déployés par le département en charge de l’Education. La fuite massive des sujets du DEF 2014 est la parfaite illustration que votre Département regorge des agents qui ne pensent pas au devenir de notre nation.
C’est le lieu pour nous d’attirer l’attention de nos lecteurs sur la tenue du Baccalauréat malien, demain 10 juin, sur toute l’étendue du territoire national. Là aussi, la prudence devra être de mise pour filtrer les incessants va et vient aux toilettes, la corruption des surveillants et surtout l’usurpation d’identité.
Moussa WELE DIALLO
Monsieur le journaliste, quand on n’est pas juriste il se méfier de se mêler des débats juridique.Est ce qu’on peut porter plainte contre soit même?
Madame la ministre va porter plainte contre qui si ce n’est pas contre elle même à partir du moment où elle s’est rendue coupable des faits accomplis.
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