La ministre de l’Education nationale, Togola Jacqueline Marie Nana, a beau expliquer à l’opinion nationale sa volonté de combattre les fraudes à l’école. Mais, Elle ne réussira pas, d’autant plus que ce qui vient de se passer avec la fuite des sujets au Def et du Bac, montre son incapacité avérée à gérer le département. Du coup, Mme Togola Jacqueline Marie Nana couvre le Mali de honte. Par conséquent, si elle ne démissionne pas, elle doit être débarquée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta.
En effet, les choses se compliquent davantage avec la ministre de l’Education nationale, Togola Jacqueline Marie Nana. Après la fuite des sujets au Def, c’est le Baccalauréat qui vient également de connaître une fuite généralisée des sujets, comme s’il n’y avait personne au département pour veiller sur le bon déroulement de ces examens de fin d’année.
Et pourtant, à la veille du Bac, la ministre de l’Education nationale a fait une sortie médiatique pour mettre en garde les fraudeurs, pensant bien que c’est la parole qui peut combattre les maux de l’école malienne. Et il faut le dire, le Baccalauréat malien n’a connu une telle honte au Mali, si c’est n’est sous la direction de Mme Togola Jacqueline Marie Nana. C’est un Baccalauréat empreint de sabotages et d’une honte nationale orchestrée par Mme le ministre de l’Education nationale.
Plus choquant, après les fuites des sujets au Def, notre ministre incompétente, s’est précipitée pour limoger son Directeur du Centre national des concours et examens et a ensuite ordonné l’organisation du Baccalauréat à son département à moins des 3 jours, avant les examens. Mais, l’histoire a fini par l’a rattrapée dans son pilotage à vue. En fait, c’est faute d’une bonne organisation et du manque de professionnalisme de ministre de l’Education nationale que le Baccalauréat de cette année a été devenu un «marché à diplôme».
Dans les centres des examens, tandis que certains élèves étaient en classe pour traiter les sujets, d’autres se baladaient dans la rue par faute de sujets. Quand certains arrivaient à avoir leurs sujets, d’autres se les faisaient retirer et n’arrivaient même plus à rentrer en classe pour passer l’examen durant toute la journée du mardi. Au même moment, lorsque les candidats s’apprêtaient au petit soir à rentre chez eux, c’est en ce temps que les agents de l’Académie s’apprêtaient à venir donner de nouveaux sujets. Lorsque que notre équipe de reportage demandait les raisons, aucune explication. Bouches cousues. Selon nos informations, au moment où certains parlaient du limogeage du Directeur du Centre national des concours et examens, d’autres parlaient de fuites de sujets ou de mauvaises organisations orchestrées par Mme le ministre.
Soulignons que, prévu pour démarrer à 8h précises, l’examen n’a finalement débuté qu’à 11h. Et de quelle manière ? Dans le cafouillage total, car les enveloppes allaient dans tous les sens. Des candidats qui devaient composer en philosophie, se sont retrouvés avec les épreuves de sociologie ou vice-versa. Dans les centres d’examens, les candidats étaient démoralisés. Chacun manifestait son indignation et sa colère. Les surveillants avaient perdu tout contrôle de la situation.
C’était une cacophonie indescriptible autour de ces examens de fin d’année 2014. Et on apprend aussi que le mercredi dernier (2ème jour du Bac), il y a eu des fuites massives aux Lycées Kankou Moussa, Alfred Gaston et Annexe Askia. Tout cela, par la faute de notre ministre de l’Education nationale, selon nos investigations. En tout cas, Mme Togola Jacqueline Marie Nana devra faire face à sa responsabilité pour le bonheur et l’honneur du système éducatif malien. Il y va de la crédibilité de notre école.
Des propositions pour ne pas retomber dans cette erreur fatale
Un chef de centre, furieux par cet état de fait que nous avons rencontré, a fait des propositions intéressantes afin que le pays ne retombe pas dans cette erreur décevante. Notre interlocuteur qui a préféré garder l’anonymat, nous confie que si nous voulons faire du sérieux, l’Etat doit donner la possibilité à chaque Académie, afin qu’elle organise son Baccalauréat et son Brevet technique. Mais, ces Baccalauréats seront organisés conformément à la Politique nationale de l’Etat. Ces examens devront se dérouler à la même date et les sujets devront être dans les programmes. À l’en croire, la décentralisation doit aboutir à cette idée.
Il a par ailleurs critiqué la façon et la méthode d’organiser les examens de fin d’année, qui perdure depuis plusieurs années. «Il faut changer tout cela maintenant, si nous voulons faire du sérieux», a-t-il dit. Avant d’ajouter que Mme le ministre de l’Education nationale, Togola Jacqueline Marie Nana doit démissionner. Surtout qu’on apprend que pour ce qui est du Def, elle a changé 70% des Dcap au profit des militants et sympathisants du parti présidentiel, le Rpm, qui ont profité pour donner un coup de pouce à leurs fistons, cousins, cousines, nièces… Une politisation de notre école qui ne dit pas son nom !
Diango COULIBALY
…Plus choquant, après les fuites des sujets au Def, notre ministre incompétente, s’est précipitée pour limoger son Directeur du Centre national des concours et examens et a ensuite ordonné…
d’où sortent des journalistes de ce genre ?
Mais nos journalistes issus pour la plupart de nos écoles ne sont pas plus compétents que les élèves candidats aux examens. Jugez en vous même par la portion de phrase “mais l’histoire a fini par l’a rattrapée” je suis jure que même un bon élève de la 4ème année ne fera pas une telle rédaction.
Alors Molo Molo avec les critiques stériles. Voyons ensemble les solutions. Rappelez vous les candidats repêchés aux examens avec 2 a 3 de moyenne au CÈPE et 7 a 8 de moyenne aux autres examens. Même si cela appartient à l’histoire ancienne les résultats prévisibles sont là.
Il suffit de bien regarder cette ministre pour lire sur son visage toute son incompétence.Que DIEU sauve le Mali.
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