Conformément au programme, les épreuves des examens du Diplôme d’Études Fondamentales (Def) de l’année scolaire 2013-2014 auxquelles prennent part 238.572 candidats, ont démarré le mercredi 04 juin 2014. En dépit des multiples dispositions prises et d’énormes efforts déployés par les autorités chargées de l’organisation desdits examens, et chargées de veiller sur les cas de fraudes, de fuites de sujets et de corruption, il est vraiment déplorable de constater qu’il y a eu, cette année encore, des fuites dans certaines matières, telles que l’”Histoire”, la “Geographie” et la “Biologie”… comme nous l’avons constaté.
Il faut dire que depuis l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, les plus hautes autorités, à travers les temps et les différents régimes, n’ont ménagé aucun effort pour faire du département de l’enseignement et de l’éducation, le fer de lance de leur politique, afin que l’école malienne soit une vraie vitrine. C’est ainsi que dès 1962, au lendemain de l’Indépendance du pays, le gouvernement a fait la premère reforme de l’enseignement. Depuis lors, des efforts n’ont cessé d’être entrepris pour aller vers l’excellence.
Malgré tout, il convient de préciser que le reste du chemin à parcourir demeure encore long. En droite ligne de la moralisation des examens et concours, au cours de ces dernières années, beaucoup de reformes ont été adoptées pour récompenser le mérite dans le milieu scolaire. Mais malheureusement, ramant à contre courant des fraudeurs ne ménagent aucun effort pour saper les multiples efforts des plus hautes autorités et des partenaires de l’éducation au Mali. Raison pour laquelle, à la fin de chaque année scolaire, lors des examens, on assiste à une épidémie de fraudes et de fuites de sujets. Chose qui n’honore, ni les fraudeurs, ni les candidats, ni les parents d’élèves, ni l’école malienne, ni l’État malien.
Face à cette situation qui lancine toute la nation, on est en droit de se demander pourquoi les plus hautes autorités, à travers les services d’enquête et les services de renseignement ne parviennent-elles pas à démanteler ces réseaux depuis tant d’années ?
Rappelons que sous le régime ATT, suite à une fuite massive des sujets d’examens au Def, au baccalauréat, au Certificat d’Aptitude Professionnelle (Cap) et aux Brevets de Techniciens (Bt), les responsables d’alors, du département en charge de l’Éducation se disaient écœurés et sont montés au créneau pour dénoncer les fraudes tout en promettant “la main sur le coeur”, de tout mettre en oeuvre pour démasquer les fraudeurs à quel que niveau qu’ils se trouvent et leur infliger les sanctions qui s’imposent. Hélas ! tout cela n’a fait que l’effet “d’une tempête dans un verre d’eau”. Le réseau des fraudeurs est toujours là et marche comme sur des roulettes.
Notons que pour l’organisation de cette session 2014 du Def, les mesures de sécurité et de surveillance ont été sérieusement renforcées afin d’éviter toutes fraude, fuite de sujets ou corruption. De la manière dont le Ministère de l’Éducation Nationale avait méticuleusement pris des dispositions de sécurité et de surveillance de ces examens du Def 2014, qu’il ne pouvait aucunement être envisagé des cas susceptibles de fraude, de fuite ou de corruption.
Rassurée du fonctionnement normal de l’arsénal de sécurité et de survellance mis en place par son département, que Mme Togola Jacquelline Marie Nana, Ministre de l’Éducation Nationale, avait placé ces examens sous le signe d’une “session sans fuite de sujets, sans fraude, au cours des épreuves et sans faux et usage de faux à la correction”.
Aussi, elle avait précisé que chaque candidat doit réussir son Def à la sueur de son front et non par fraude. Mais contre toute atteinte, on constate quand même que l’arsenal de sécurité et de surveillance du Def 2014 a failli, car des fuites massives de sujets ont été signalées, alors que les examens ne font que commencer.
On serait alors tenter de dire que le “réseau des fraudeurs” est plus fort que le système mis en place par les autorités de l’Éducation.
Eu égard à la promesse faite au peuple malien par Mme la Ministre de l’Éducation Nationale, à savoir : organiser une session du Def sans fuite, ni fraude, ni corruption, et vu les cas de fuites déjà signalés qui attestent de la faille du système mis en place pour la sécurité et la surveillance desdits examens, la question qui taraude l’esprit du commun des Maliens est celle-ci : Quelle sera la réaction de Mme Togola Jacquelline Marie Nana ?
Tougouna A. TRAORÉ
Elle doit rendre le tablier pour echec de sa politique c’est republicain faites le Mme. ❗
Tout ce qui ce passe dans l’organisation de l’éducation est une erreur du département de tutelle
Tatam Ly, l’ancien PM sétais plaint de l’incompetence de cette dame chez IBK qui dit bien quoi qu’il arrive elles intouchable, mais pour l
Les services de la sécurité d État doivent être sollicité dans de pareilles situations
C’est un système érige une mafia installée depuis plusieurs années et ce ne sera pas facile de détruire ce réseau
Souhaitons bon courage à. Mme la Ministre mais la lutte doit continuer
C est dommage de compromettre l avenir de nos enfants
laissez la bonne dame en paix. on ne peut pas etre seule comptable des bévues survenues dans un travail collectif.
C EST ELLE MEME LA PREMIèRE COUPABLE ET LE DIRECTEUR DES EXAMENS ET CONCOURS LE MALIEN N A PAS SON PRIX DE CONDIMENT CHAQUE JOUR DONC SI L OCCASION SE PRESENTE HOOOOOOOOOP
Madame Jacque n’a aucune expérience pour conduire l’éducation.Elle le sait IBK aussi le sait.Il y a meilleurs conseillers que ce qu’elle a maintenant sur le plan compétence.Elle est la seule a être comptable de ce qui se passe à l’éducation.Le Mali n’a jamais été nul dans l’organisation des examens.N’embêtons personne elle sait que les fraudeurs sont tout autour d’elle.Un conseil Nana,démissionne avant qu’il ne soit trop tard.
pauvre mali de crribe à scylla
Attention ! Point de confusion avec le Ministre de la Communication.
Ah le Mali ! La Mère Patrie ! Prions qu'un jour tes enfants se ressaisissent. Prions qu'un jour l'amour de la vérité et du travail bien fait devienne notre principe de vie.
Il ne sert à rien de lutter contre la corruption et les détournements tout en continuant à ignorer le favoritisme et les fraudes à l'école.
Ah notre grand Mali ! À quel moment nos dirigeants comprendront et nous conduiront vers le progrès et la prospérité pour tous ? À quel moment cesseront-ils de faire la confusion entre leur promotion personnelle et le progrès du pays ?
À quel moment comprendront-ils réellement que sans une jeunesse bien formée aucun développement n'est possible ?
Prions pour nos dirigeants et nos politiques. Prions pour qu'ils aient l'inspiration et la force nécessaires à la résolution des problèmes de l'ensemble des Maliens. Prions pour que ceux qui ne se sentent pas capables acceptent de démissionner.
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