Fuite des sujets : l’éternel cauchemar !

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Fuite des sujets à l’orée des examens, cela semble être un fait banal et c’est le contraire qui allait surprendre les Maliens. Les autorités transitoires actuelles n’y peuvent rien ! Le mal est plus profond et nécessite un traitement curatif assez intensif.

Depuis le week-end passé, les réseaux sociaux, précisément les groupes WhatsApp, sont les lieux de refuge des candidats en quête du diplôme d’Étude fondamental (DEF). Sur la toile du monde, ils se partagent les sujets des différentes épreuves. Ils courent vers les ainés afin d’être aidés à les traiter.

Les sujets qui ont fuité sont-ils les vrais sujets ? les épreuves du lundi et mardi ont permis de confirmer. Bien avant le jour J, les plus actifs sur les réseaux sociaux avaient alerté les nouvelles autorités. Et les voilà, une fois leur inquiétude confirmée, en train de savonner le pouvoir actuel qui à leur entendement a été trop léger.

C’est vrai que la fuite des sujets n’est pas un fait nouveau. Mais ce qui semble irrité les plus soucieux, c’est le non-respect à la parole donnée puisque les nouveaux dirigeants avaient promis de mettre en place les jalons d’un Mali Kura « Nouveau Mali » durant les 18 mois qu’ils passeront à la tête du pays. Si tel est le début, y a-t-il lieu d’y espérer ?

Les maux qui minent l’éducation malienne sont complexes et leur éradication n’est pas possible en un laps de temps. Il faut un traitement de choc qui nécessite des mesures draconiennes. Les nouvelles autorités doivent intégrer ce paramètre dans leur plan d’action.

La responsabilité quant à ce mal du siècle qui gangrène l’éducation des enfants est partagée. Les autorités politiques à elles seules n’y peuvent rien. Il faut l’implication à tous les niveaux

(Administrations scolaires, parents d’élèves…). Malheureusement ces mêmes acteurs semblent être aussi, dans l’écrasante majorités, contributeurs à l’exacerbation de ce phénomène honteux.

Tant que cette union au chevet de l’école malienne n’est pas construite, tous les efforts déployés, de façon désordonnée, seront voués à l’échec.

Kèlètigui Danioko

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2 COMMENTAIRES

  1. Le Professeur n’y a vu que du feu. L’heure n’est plus à des grandes déclarations du type “Tolérance zéro fraude” quand les sujets inondent les réseaux sociaux. C’est à croire si le ministre sait l’existence d’un tel média. Pauvre de nous. Une transition qui commence par des mensonges ne peut finir que dans le désastre. N’ont-ils pas d’eux même proposé une transition civile? A l’épreuve, quelles ne furent les tractations et la fermeté de la CEDEAO pour les y contraindre? Toute transition a besoin d’une adhésion politique plus large, les colonels-ministres croient s’en passer. C’est déjà la preuve qu’ils s’arc-bouteront jusqu’aux terme des trois ans du mandat d’IBK. On va au devant d’un autre coup de tête.
    Ont-ils publiés la liste de leur biens à la cour constitutionnelle? J’en doute. A quand la mise en place du conseil transitoire? Hey dia, fasse qu’on regrette pas le départ de IBK. Il nous a promis le train avec la locomotive déjà en route pour Weyweyanko? Puis était rentré de CHINE avec 5000 Milliards de CFA pour infrastructures, nous en sommes encore à y rêver.

  2. Ce gouvernement n est même là pour travailler, juste pour crédibiliser les militaires qui veulent tout le pouvoir. Ouane et les autres de pauvres figurants.puisque les militaires savent que rares sont les cadres maliens à tourner le dos à un portefeuille de ministre .

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