La fuite des cerveaux est bel et bien une réalité au Mali et cela est valable pour tous les pays du tiers monde. Cette situation est liée aux conditions de travail difficile et peu rémunérées. Au Mali les quelques rares qui viennent par patriotisme retournent souvent sur la pointe des pieds.
Cette fuite des cerveaux remonte à l’époque, du régime militaire. Pour asseoir leur pouvoir les bidasses ont emprisonné certains intellectuels. Les autres ont tout simplement pris la poudre d’escampette pour ne pas finir dans les geôles de Kidal ou de Taoudéni. Mieux, l’Ecole Normale Supérieure qui formait les professeurs était devenue la bête noire des militaires, parce que considérée comme le nid de tous les contestateurs. Des professeurs comme feu Pascal Baba Coulibaly ont dû enseigner dans les universités de la Teranga jusqu’à la chute du régime militaire.
Le professeur Abdouramane Tounkara qui était venu enseigner dans le cadre du programme ‘’Tokten’’ disait à l’époque en réponse à un étudiant que : « au Sénégal les intellectuels sont respectés, ils ont un salaire à la hauteur de leurs missions ». Pour ce géomorphologue qui est chercheur à la prestigieuse université Cheickh Anta Diop : « au Mali on n’encourage pas le travail intellectuel, fréquemment on entende dans la rue le citoyen lambda dire que les longues études n’ont aucune importance ».
Pour ce professeur de l’Ecole Normale Supérieure : « au Mali la pauvreté commence quand on dépasse le cap du Master ».Et l’occasion pour lui de faire la parallèle avec un pays comme le Rwanda. Qui à peine sorti du génocide de 1994 est en passe de gagner le pari du développement parce que Paul Kagamé militaire de surcroit a mis à disposition un fond spécial pour les cerveaux qui désirent venir servir la patrie. Un exemple que le Mali peut suivre. Mais malheureusement les décisions ne sont suivies d’effets, le cas du pôle d’excellence qui avait été mis en place par Alpha et d’autres initiatives sous ATT et maintenant sont là pour nous le rappeler.
Badou S. Koba
Trop de fautes élémentaires pour un article qui parle de l'enseignement supérieur.
Article accrocheur mais le contenu est tres pauvre et laisse a desirer ….
un article partiel, qui laisse son lecteur sur sa faim, Monsieur le journaliste soyez professionnel, avec le titre que vous avez choisis pour votre article à savoir: <>, le minimum était de nous éclairer sur les destinations de ces 350 professeurs avec des chiffres à l’appuis. on sent que tu n’as pas fourni assez d’efforts pour écrire cet article.
💡 Mon frère t’as raison, quand je commençais à lire cet article je m’attendais à des précision mais j’ai été coupé court
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