Les facultés de l’université de Bamako sont véritablement les lieux de tous les marchés noirs. Au vu et au su des autorités scolaires concernées. Une certaine opinion a beau dénoncer les pratiques en cours au sein des facultés, elles sont superbement ignorées. Mais il ne fait aucun doute que c’est la FSJP (faculté des sciences juridiques et politiques) qui remporte la palme d’or de cette image d’une université malade de ses professeurs ne jurant que par l’argent. Quel argent ? Celui qu’il faut soutirer aux étudiants. A la faveur des derniers examens de fin d’année, il nous revenu que certains professeurs de cette faculté organisent des TD (travaux dirigés) pour offrir aux étudiants désireux d’avoir une note de 13 à 14/20, sans conviction, de débourser la coquette somme de 5000 francs CFA. Pour être sur d’avoir rapidement cet argent pour son compte, le malhonnête professeur communique son contact téléphonique aux acheteurs de notes pour y faire transférer les 5000F. Comme si tout cela ne suffit pas à créer un scandale, le vrai commerce vient avec les examens de fin d’année. Des étudiants triés par les professeurs de la honte de la FSJP reçoivent comme mission de démarcher leurs camarades de classe pour leur proposer de payer, orbi sur ongle, la rondelette somme de 100 000FCFA. Pour motiver les “démarcheurs”, ils percevront 10 000 francs sur chaque “inscription” sur la liste des étudiants payeurs. Le nombre minimum d’étudiants à attirer dans les mailles est de 6 par démarcheur qui passera à son tour en classe supérieure. Telle fut la triste réalité de ce qui s’est passé avec la première session des derniers examens de fin d’année. Voilà de quoi mettre dans le moulin de Me Mountaga Tall, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Qui hérite d’un département à problèmes dont certains sont tout simplement de nature à discréditer davantage l’enseignement dans notre pays.
CNTS : Un (1) seul tension-mètre
« …Ces gens-là nous découragent…Par finir, je cesserai de venir donner mon sang ici volontairement. C’est énervant, je viens de derrière le fleuve (ndlr : la rive droite du fleuve Niger)…. » Ces propos d’un donneur de sang volontaire rencontré par concours de circonstances traduisent le désagrément causé chez nombre de personnes qui fréquentent le centre national de transfusion sanguine plus connu sous le nom de “Banque de sang”. En effet, ce jour du vendredi 04 septembre, ils étaient considérables en nombre les personnes – toutes des hommes – qui attendaient devant une salle où des agents prenaient la température des donneurs avant que ceux-ci n’aillent se faire transfuser. Mais c’est cette attente qui leur paraissait longue et même trop longue. Outre l’attention particulière que portait ce jour-là un des agents installés dans le bureau à chaque patient (il posait des questions sur les antécédents sanitaires de chacun), les autres ont pu constater qu’il n’y avait qu’un seul tension-mètre disponible. Est-ce vraiment normal ? Le CNTS peut-il tomber si bas jusqu’à manquer de matériel servant aux prestations courantes ? Dans quel cas, il faut s’inquiéter sérieusement pour ce centre qui a longtemps souffert des détournements sous la direction d’un certain…professeur Tounkara. Un triste souvenir. Alors il faut doter le centre d’équipement en nombre suffisant et en qualité.
Djéli Bakaridjan à la Mecque
Le célèbre artiste, virtuose du n’goni et natif du cercle de San, DjeliBakaridjanDembélé, doit effectuer le pèlerinage à la Mecque cette année. C’est ce que nous apprenons de source proche de sa famille. Qui précise que le salut est venu d’un de ses fans. Une initiative qui est d’autant salutaire que l’artiste le mérite pour ce qu’il a fait pour le pays dans le domaine de la culture orale. Bakaridjan, pour ceux qui le savent pas, est un parent à l’autre maître du n’goni, Djeli Daouda Dembélé ayant déjà fait le pèlerinage. Deux artistes dont le talent ne saurait être mis en doute mais qui attendent d’avoir la reconnaissance de la Nation. Pour l’heure, ils sont obligés de se contenter de ce que leurs admirateurs leur font comme geste substantiel. Le célèbre artiste, virtuose du n’goni et natif du cercle de San, DjeliBakaridjanDembélé, doit effectuer le pèlerinage à la Mecque cette année. C’est ce que nous apprenons de source proche de sa famille. Qui précise que le salut est venu d’un de ses fans. Une initiative qui est d’autant salutaire que l’artiste le mérite pour ce qu’il a fait pour le pays dans le domaine de la culture orale. Bakaridjan, pour ceux qui le savent pas, est un parent à l’autre maître du n’goni, Djeli Daouda Dembélé ayant déjà fait le pèlerinage. Deux artistes dont le talent ne saurait être mis en doute mais qui attendent d’avoir la reconnaissance de la Nation. Pour l’heure, ils sont obligés de se contenter de ce que leurs admirateurs leur font comme geste substantiel.
Rassemblées par la Rédaction
Oh que c’est fatiguant de vous lire.
1. D’abord sur la photo, on peut lire FSJP alors que la note en bas de la photo mentionne “La faculté des sciences juridiques et économique”
2. “Il nous est revenu que…” au lieu de “Il nous revenu que…”
3. L’expression “orbi sur ongle” n’existe pas; voulez-vous dire “Ruby sur ongle”?
4. Voilà de quoi mettre dans le moulin de Me Mountaga Tall, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. la phrase n’a pas du tout de sens puisqu’elle ne dit pas ce qui est mis dans le moulin de Me Mountaga Tall.
S’il vous plait soyez sérieux.
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