A la Faculté des sciences humaines et des sciences de l’éducation (FSHSE), les notes du second semestre, tenu le 10 octobre 2018, tardent à paraître. Ainsi, les résultats du semestre, prévus pour être disponibles le 5 novembre, ainsi que ceux de la session de rattrapage, pour le 12 novembre, sont sans suite.
Selon Mohamed Koné alias Mandela, secrétaire général du comité AEEM de la FSHSE, cette lenteur est due à la rétention des notes par des professeurs pour non payement par l’Etat, des heures supplémentaires ainsi que les frais de surveillances d’examens effectuées au cours de l’année académique 2017 et 2018. “Face à cette situation, qui perdure, le comité AEEM que je dirige a décidé de s’impliquer auprès des professeurs afin qu’ils soient mis dans leur droit pour qu’ils rendent les notes à l’administration”, a-t-il martelé.
A l’en croire le comité AEEM, avant de s’impliquer dans la lutte, a tout d’abord jugé nécessaire de rencontrer le doyen, le recteur ainsi que le syndicat des professeurs de la FSHSE dans le dessein de s’enquérir des causes réels du problème.
Après s’être imprégné du problème le comité AEEM a entamé des démarches de médiation qui sont restées vaines, renchérira-t-il. “C’est alors que les étudiants ont décidé d’observer 48 h d’arrêt dans les inscriptions des nouveaux bacheliers. Vu que cela n’a rien servi, nous en avons ajouté 72 h”, a-t-il expliqué.
Koné a fortement interpelle le ministre de l’Education nationale à intervenir à la FSHE avant qu’il ne soit trop tard. Il a également souligné que le comité AEEM compte s’exprimer dans les jours à venir par rapport à la distribution des tablettes offertes par le président de la République.
Dognoume Diarra