Contrairement à beaucoup d’autres facultés et grandes écoles, la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) de l’Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako (USSGB) ne se porte pas si mal que ça. Autrement dit, la grève déclenchée par le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (SNESUP) n’a pas eu d’énormes incidences sur les activités pédagogiques.
En effet, la tenue des examens pour la deuxième session a été effective. Le calendrier initialement prévu pour la circonstance n’a pas connu de perturbations. Plusieurs facteurs expriment cet état de fait, parmi lesquels la faible représentativité du SNESUP au sein de l’administration et l’engagement sans faille des responsables administratifs à tout mettre en œuvre pour sauver l’année académique, quitte à surpasser les intérêts partisans et sortir des cadres universitaires. Prévue pour les 6 et 7 octobre derniers, la deuxième session a donc été effective. Les étudiants de la 1ère Année (Sciences Economiques) ont examiné à Kalaban Coura ; Ceux de la 2ème année étaient à l’ex FSJP. Quant aux étudiants de la 3ème année, ils sont restés sur place à la FSEG, pendant que ceux de la 4ème année étaient repartis entre les salles de l’ICZ. Approché par nos soins, en ce qui concerne les attentes des étudiants vis-à-vis de cette deuxième session, un membre du comité AEEM nous a indiqué que le taux de passage devra atteindre au moins les 55% après la 2ème session. Rappelons que les résultats de la 1ère session avaient fait plus de malheureux que d’heureux dans les rangs des étudiants, d’où l’enjeu de la deuxième session. Du côté de l’administration, la vision semble être la même que celle qui a prévalu tout au long de l’année académique. Il s’agit de mettre les moyens à la disposition des étudiants, tout en leur laissant la latitude de prendre en main leur destinée. C’est du moins le constat que nous avions pu tirer à la suite de notre entretien avec un responsable administratif. ‘’ L’administration a fait ce qu’elle devait faire en organisant cette deuxième session, malgré les contraintes conjoncturelles et temporelles. Il lui revient encore une fois de prendre toutes les dispositions afin qu’aucun étudiant ne soit victime d’une injustice. Quant aux résultats, ils seront ce que les étudiants eux-mêmes auront décidé. C’est-à-dire que chaque étudiant sera noté en fonction de ce qu’il aura fait. Pas plus, ni moins’’, a martelé notre interlocuteur.
IDRISSA KANTAO