Front social : Les enseignants en grève de 5 jours depuis hier

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Grève répétée des enseignants : Les parents lancent un appel au gouvernement et aux syndicats

Après plusieurs grèves sans avoir gain de cause, les syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 ont entamé une nouvelle grève, de 120 heures, depuis hier lundi 7 janvier 2019. «  Nous venons par la présente vous rappeler que les négociations du jeudi, 03 janvier 2019 qui devraient avoir lieu entre la partie gouvernementale et les syndicats signataires ayant échoué, le mot d’ordre de grève de 120 heures, soit 5 jours allant du lundi 7 janvier au vendredi 11 janvier 2019, est maintenu. Nous comptons sur la mobilisation de toutes et tous pour la réussite de cette grève. Il faut que tous les établissements du préscolaire, du fondamental et du secondaire restent fermer durant la durée de la grève », informait ses militants les syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016.

Pour rappel, dans leur préavis de grève, les syndicats exigent l’octroi d’une prime de documentation, l’octroi d’une prime de logement. En outre, les syndicats exigent non seulement l’adoption immédiate du projet de décret portant plan de carrière du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale en Conseil des ministres ; mais aussi, la finalisation du processus de régularisation administrative et financière des sortants de l’ENSup (nouvelle formule) au même titre que ceux de l’ENI et IPR-IFRA (ainsi que toutes les grandes écoles : ENI, IPR-IFRA, ENETP, conservatoire Balla Fasseké). Les syndicats demandent aussi l’application effective et immédiate du Décret N°2016.0001/P-RM du 15 janvier 2016, fixant les conditions et les modalités d’octroi de l’indemnité de déplacement et de mission. Les syndicats revendiquent la relecture immédiate du Décret N°529/PRM du 21 juin 2013, portant allocation d’indemnités au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles 1,2 et 3.

L’un des points soulevés par les syndicalistes est l’organisation sans délai de l’élection professionnelle du secteur de l’Education et la création des organes prévus par décret N°2018.0067 P¬PM du 26 janvier 2018,fixant les modalités d’application du statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale. Par ailleurs, les syndicats souhaitent l’annulation des Décrets N°2018.08001P-RM du 19 octobre 2018, fixant les attributions spécifiques des membres du Gouvernement et N°2018-0801/P-RM du 19 octobre 2018, portant répartition des services publics entre la primature et les départements ministériels. Ils veulent aussi l’intégration dans le corps des enseignants du personnel non enseignant en classe et l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’Etat.

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3 COMMENTAIRES

  1. La réalité serait que les enseignants n’ont plus la capacité physique de tenir débout pour dispenser les cours. les grèves sont des subterfuges pour eux de se reposer. c’est comme à l’armée avec des hommes de troupe à plus de 60 ans, pour quel combat ?
    Des retraités qui prennent en otage le syndicalisme, qui poussent les travailleurs à la grève pour le simple plaisir de faire mal et par sadisme se faire plaisir.
    Des paresseux sans aucun mérite du point de vue avancé, développement du pays qui veulent s’octroyer la prolongation de l’âge actif de fonction au détriment de leur progénitures qui passerait tout le temps autour du thé à défaut de travail !!!! on se poserait la question si le retraité n’est pas payé ????
    Il nous faut un autre Mali plus jeune et laborieux en phase avec l’évolution !!!

  2. Dans cette affaire de grèves intempestives des enseignants, seuls les enfants des pauvres des pauvres paieront les conséquences. A l’époque ce sont les enfants qui faisaient les grèves par insouciance. Aujourd’hui ce sont les enseignants par égoïsme. Quelqu’un avait dit ceci aux maliens: Si vous n’allez pas à l’école, nous gouvernerons vos parents et nos enfants gouverneront vos enfants. Et aujourd’hui il nous gouverne. N’allez donc pas à l’école. On verra bien qui va en plus souffrir.

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