Front social : Les enseignants du nord refusent de reprendre le travail

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Marche des enseignants: Au moins trois blessés!

Dans les régions du Nord, les cours restent suspendus malgré la levée du mot d’ordre de grève décidée mercredi par les syndicats de l’enseignement fondamental et secondaire. Le collectif des enseignants du nord estime que leurs préoccupations n’ont pas été prises en compte dans l’accord conclu entre le gouvernement et les syndicats. Les responsables du collectif demandent l’amélioration des conditions sécuritaires et l’indemnisation des enseignants victimes de la crise de 2012.

« Nous avons mis l’accent sur des spécificités, des particularités que nous vivons ici au nord qui ne ressortaient pas suffisamment dans les plateformes revendicatives au niveau national à l’occurrence l’insécurité que nous vivons. Il y a eu la crise de 2012. Donc nous avons estimé que l’Etat devait songer à l’indemnisation des victimes de la crise de 2012. Les inspecteurs ont accusé énormément de retard dans la prise en charge de nos collègues. Nous, nous avons notre propre plateforme, ce qui fait que, vous pouvez bien le constater aussi bien à Gao qu’à Tombouctou, le mot d’ordre est maintenu. Les collègues n’ont pas repris le chemin de l’école. Si par ricochet ça peut améliorer les conditions des enseignants en général, il n’y a pas de mal en cela. Nous ne sommes pas opposés à ce collectif, loin de là. Je pense que c’est une complémentarité. Ce qu’ils cherchent, c’est pour le national, nous, en dehors du national, avons des particularités sur lesquelles nous avons mis l’accent », a expliqué Mahamane Ag Aguissa, porte-parole du Collectif des enseignants du Nord au micro de Studio Tamani.

Rassemblés par MD

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1 commentaire

  1. Sans sécurité, pas de développement possible. Ne prenez pas des risques inutiles même si l’avenir de millions d’enfants d’enfants sont en jeu. L’état vous doit protection et respect

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