Cogiter sur les forces et les faiblesses de l’enseignement catholique, proposer des solutions et formuler des recommandations pour l’amélioration de l’enseignement catholique et, par ricochet, du système éducatif malien, voilà entre autres les objectifs que s’est fixé le Forum national de l’enseignement catholique, tenu du 3 au 5 septembre au Grand séminaire Saint Augustin de Samaya.
L’ouverture de cette rencontre était présidée par le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, Bocar Moussa Diarra, avec à ses côtés son homologue du Logement, de l’Urbanisme et des Affaires Foncières, David Sagara, l’Archevêque de Bamako, Mgr Jean Zerbo, le Président de la Conférence Episcopale du Mali, Jean Baptiste Tiama et le Directeur national de l’Enseignement Catholique, Joseph Goudia Guindo.
A l’instar de l’enseignement public, l’enseignement catholique intervient dans tous les ordres d’enseignement: Education Préscolaire, Enseignement Fondamental, Enseignement Secondaire Général, Enseignement Technique et Professionnel et Enseignement Supérieur.
Il a aussi joué un rôle dans la démocratisation de l’école, en intervenant à la fois en milieux urbain et rural et en recrutant les enfants sans distinction d’origine sociale, d’ethnie, de sexe ou de religion. Au total, il existe 15 établissements préscolaires catholiques au Mali et 77 établissements d’enseignement fondamental, dont 47 écoles au 1er cycle et 30 du second cycle.
Au secondaire, on compte 4 établissements d’enseignement secondaire général, 7 établissements techniques et professionnels et 2 établissements supérieurs. Au niveau de l’éducation non formelle, l’enseignement catholique dispose de 3 Centres d’alphabétisation et de 3 Centres d’apprentissage.
Trois jours durant, les enseignants catholiques de notre pays vont échanger sur des thèmes aussi pertinents que «Le système éducatif malien», «L’enseignement catholique», «Le Projet Educatif de l’Enseignement Catholique au Mali» et «L’Enseignement Catholique au Mali: hier, aujourd’hui et demain».
Youssouf Diallo
