Il s’agissait d’éclairer les citoyens sur l’état des lieux du système éducatif malien, l’insuffisance des ressources humaines et infrastructures d’accueils liées à la pléthore de la population scolaire et estudiantine, les moyens et reformes entreprises pour atteindre les objectifs assignés.
Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifiques, Mountaga Tall, dans son introduction, a déclaré que l’éducation vient après la sécurité et la défense. Cela pour expliquer que l’éducation est la priorité des priorités des hautes autorités. Convaincu de cela, il affirme que l’investissement dans le savoir est l’investissement le plus sûr pour le développement.
Sur la question de l’ouverture de l’école de journalisme, il dira qu’elle prévue pour la rentrée académique 2015-2016.
Le ministre affirme que l’enseignement supérieur vient de très loin, en faisant allusion aux grèves qui ont paralysé le système éducatif et les efforts déployés par les pouvoirs publics pour tirer l’enseignement supérieur vers le haut.
À son arrivé au département, a-t-il révélé,« nous avons apporté notre pierre par les changements, les reformes sur le système éducatif à travers le recrutement d’enseignant de qualité : Près de 500 enseignants sur un besoin de 3000 enseignants pour combler le déficit du ratio ».
Sur la question de l’employabilité, le ministre a mis l’accent sur la qualité de l’enseignement en disant, « il faut que le produit qui sort de nos universités soit recherché à travers la qualité de l’enseignement supérieur ». Il ajoute que le département est en phase de constitution d’une bibliothèque virtuelle, afin de mieux documenter les étudiants pour la recherche.
Le ministre reconnait que Le système LMD, est universel : « Il fallait qu’on bascule la dedans. D’ailleurs le LMD, c’est la souplesse dans la formation, un bénéfice à l’ensemble du système éducatif ».
Dans le cadre de l’accueil et des infrastructures liées à la massification des étudiants, le ministre affirme qu’il y a beaucoup des défis à relever, mais avec l’effort conjugué des partenaires techniques et financiers les objectifs seront atteints. Pour pallier à la massification, l’université de Kabala est déjà dépassée. Le ministre envisage donc un Kabala 2. L’autre palliatif à la massification, en projet est la construction d’une université dans toutes les régions en fonction des besoins, des réalités.
En fonction des spécificités de chaque région, il sera créé une université : Celui de Tombouctou dans un élan de réconciliation nationale et le brassage des populations ; l’université de Sikasso à vocation agropastorale et l’université de Gao qui sera un centre à vocation sous régionale. Pour servir l’ensemble de la sous région, dans le cadre de la recherche scientifiques pour le développement agricole et autres.
A l’en croire, des mesures disciplinaires ont été prises pour éradiquer la violence sur le camping. « Selon l’expression Tolérance zéro, nous n’acceptons plus la violence dans l’espace universitaire. La pacification de l’espace scolaire et universitaire est une gage de réussite de notre mission », a-t-il conclu.
Aux dires du ministre, le moyen le plus transparent par rapport à la gestion des bourses, c’est la bancarisation des bourses et l’inscription en ligne dans les universités, sont les meilleurs moyens pour palier aux longues files d’attentes et difficultés auxquelles les étudiants sont confrontés.
Un fonds de 2% des recettes fiscales permet, selon le ministre, de commencer les recherches. Il affirme par ailleurs que le Mali est capable de faire des analyses dans les domaines de la santé animale, le paludisme, etc. Mais il ajoute que les chercheurs maliens travaillent avec peu de moyens. Par rapport à la publication des résultats de recherche, le ministre, convaincu que tout n’est pas rose, affirme « nous travaillons à la régularité des publications ».
Le ministre affirme que beaucoup des difficultés sont liées à l’attribution des bourses à l’extérieur, à causer des critères es pays d’accueil et des démarches administratives au niveau des ambassades. Il rassure que les concours d’excellence sont faits en toute transparence. « C’est toujours les meilleurs qui gagnent » assure-t-il. Des critères sont définies pour le concours d’excellence, les dossiers sont corrigés par des professeurs qualifiés, qui sans l’ombre d’aucun doute sont des professionnels. L’enseignement supérieur est un des maillons de l’éducation nationale, donc, en plus des pouvoirs publics, il est l’affaire de tous.
Alassane Cissé
Le Ministre Kénékouo de l’éducation nationale sur le grill
Le ministre de l’éducation nationale, Kénékouo dit Barthélémy a débattu, au forum de la presse, des questions liées à l’état des lieux du système éducatif malien, dont l’insuffisance des ressources humaines et infrastructures d’accueil, la pléthore de la population scolaire. Il a également fait la lumière sur les moyens et reformes entreprises pour atteindre les objectifs assignés, comme sur l’organisation du DEF et du Baccalauréat.
Le ministre de l’éducation nationale, dans son introduction, a déclaré que la fraude ne sert à rien. « Il faut travailler cela à l’endroit des élèves, pour expliquer que l’éducation est la priorité vers le chemin de la réussite », a-t-il ajouté. Parlant de l’enseignement national, le ministre a expliqué que c’est l’ensemble de tout le sous bassement de l’éducation formelle et non formelle et le secondaire.
Le ministre affirme que l’éducation nationale dans son ensemble est aujourd’hui à 85% de taux de scolarité, avec des recrutements, des innovations, plus de 15 centres, l’ouverture des écoles communautaires, l’encadrement et la formation des enseignants dans des instituts de formation des maitres (IFM). Selon le ministre, l’objectif visé est l’enseignement de masse. Il affirme également que le prodec à été une réussite dans la mesure où 95% des enfants sont allés à l’école de base. Il reste à mieux les encadrer. Un village une école était une volonté politique. Il reconnait que c’est un droit, mais souhaite qu’on s’adapte à nos moyens. Les fondamentales sont gérées par les mairies et le secondaire par les préfets, les enseignants sont rémunérés par les collectivités. Le ministre affirme que l’éducation nationale est un état d’esprit, que l’Etat à consenti des efforts. « Mais avec l’aide des partenaires et des collectivités, nous allons relever les défis, afin d’atteindre les objectifs », promet-il.
L’Etat débourse de l’argent dans 518 écoles privés appartenant à des maliens, afin que les enfants puissent étudier dans ces écoles.
Alassane Cissé
le ministre parle de 500 enseignants recrutés depuis son arrivée , d’ou est ce qu’il sort ce chiffre alors qu’ à notre connaissance le dernier recutement a retenu 132 assistants .
sauf si les recrutements se font dans la clandestinité.
Des opportunistes des boulimiques de pouvoir
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