Cette information a été donnée au cours d’un point de presse animé par la présidente du collectif des étudiants professionnels Keita Salimata Témé. Elle avait à ses coté le vice président Ibrahim Diallo ainsi que le secrétaire administratif Ibrahim Sadou Maiga. Nous sommes le vendredi 20 avril 2018 à l’école de Banconi Sourakabougou.
Les étudiants professionnels traversent dans la poursuite de leurs formations a fait croire les conférenciers. Tout à commencer par le refus du Directeur de l’ENSUP de ne pas recevoir ses étudiants sous prétexte qu’il n’y a pas de classe encore moins les professeurs pour les encadrer. Alors qu’après cette décision le Directeur de l’ENSUP à la personne d’Ibrahim Camara a organisé un concours d’entrée pour cette école. Ses étudiants ont eu 5ans de congé pour suivre la formation. Après 3 ans dans les facultés qui sont sanctionnées par une licence professionnelle, les deux autres années sont prévues pour la formation à l’ENSUP. Au moment de s’inscrire, à la surprise générale de ses étudiants leur rêve de faire cette école a été ébranlé par l’information du directeur sous le regard du ministre de l’enseignement supérieur. L’arrêté N° 2015 2784 du Ministère de l’enseignement supérieur fixant le régime des études, les conditions d’accès et des examens à l’ENSUP stipule dans son article 11 que peuvent s’inscrire en première année sur titre les enseignants intégrés dans la fonction publique de l’Etat, des collectivités et des établissements privés, titulaires d’une licence.
Dans leur exposé linéaire les conférenciers ont évoqué les différents efforts fournis par eux notamment une rencontre avec l’Assemblée nationale, la présidence, la direction des ressources humaines de l’éducation, la primature, le ministère de l’enseignement supérieur, les leaders religieux entre autres. L’ancien premier ministre Abdoulaye Idrissa Maiga nous avait dirigé vers le ministre de l’enseignement supérieur. A ce niveau, le conseiller technique du ministre a évoqué que le master est payant à 400 000Fcfa par étudiant et par an. Ce dernier nous avait demandé de proposer une somme qu’on pouvait payer pour la formation. Après concertation, nous avons proposé 200 000 fcfa. Alors que les cours ont commencé, nous sommes encore dans la rue alors qu’il leur reste 2 ans de congés qui ne sont ni bénéfique pour l’Etat encore moins pour nous. Tout ce que nous voulons c’est de continuer leurs études, ont affirmé les conférenciers, car pour bien enseigner, il faut être bien formé. Pourquoi nous octroyer 5 ans de congé s’il faut se limiter à la licence voila la question fondamentale qui reste sans réponse.
Bissidi Simpara
vous devez révoir votre grammaire,ton style est mal qualifié pour le titre de journaliste.
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