Formation continue : Le GDAM renforce des agents du Cenou

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Le bureau de consulting GDAM Consulting SARL, en partenariat avec le Centre national des oeuvres universitaires (Cenou), continue sa série de formations dans le cadre de l’exécution de son plan triennal de formation des cadres. Ces formations contribueront sûrement à améliorer la prestation de services des agents du Cenou. Les travaux ont commencé le mardi 4 novembre 2015. La première vague a concerné les agents de la Cellule informatique. Ils ont reçu une formation sur l’application des logiciels ; à savoir : Linux et Oracle. C’était dans les locaux du GDAM à Baco Djicoroni Golf. Ces différentes formations prouvent à suffisance l’ambition de la direction du Cenou à améliorer la qualité des services proposée aux universitaires.

 

 

 

GESTION DES FLUX SCOLAIRES

Le MEN explique les enjeux à l’AEEM

 

Assisté de son cabinet élargi, le ministre Barthélemy Togo a rencontré samedi dernier le bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) au grand complet. Il s’agissait, pour le ministre, de prendre contact avec ledit bureau et de partager avec l’AEEM des informations pertinentes sur les opérations de transfert en cours.

 

A l’entame de l’exercice, la parole a été donnée au directeur général de la Cellule de planification et de statistiques (CPS) qui a rappelé le processus et les critères d’orientation des élèves admis au diplôme d’études fondamentales (DEF), session de juin 2015. Selon lui, 64 000 élèves ont été orientés sur les 67 000 admis du DEF 2015. Les structures publiques, au nombre de 99, ont été remplies au maximum de leur capacité d’accueil à concurrence de 38 % des élèves orientables. Les autres (62 %), ont été orientés dans les établissements privés.

Les opérations d’orientation ont été effectuées dans les Académies d’enseignement (AE) des chefs-lieux de région et ont enregistré la participation des structures centrales et déconcentrées de l’éducation, des syndicats d’enseignants, des associations de promoteurs d’établissements privés et des collectivités territoriales. Notons que la participation des élus locaux est une innovation.

Pour déterminer le choix des établissements privés devant recevoir des élèves du secondaire à la charge de l’Etat, le ministre dira que dix équipes ont été mobilisées sur le terrain après les visites de certification des Académies d’enseignement. Ces missions d’évaluation ont accordé le statut d’établissement éligible à 1039 établissements susceptibles de recevoir des élèves à la charge de l’Etat.

Quand bien même la démarche des orientations a été inclusive, des opérations de transfert et de réorientation sont en cours pour corriger les insuffisances constatées à l’issue des orientations. Des restrictions ont été faites cependant pour éviter que les élèves ne soient un fonds de commerce comme certains promoteurs ont tendance à le vouloir.

Ainsi, aucun transfert n’est autorisé d’un établissement public vers un établissement privé. En outre, le transfert entre deux établissements privés n’est autorisé que dans les localités de Bamako et de Kayes, d’une rive à l’autre.

Toutefois, les transferts sont autorisés pour les cas de mutation du parent ou du tuteur, de handicap physique profond ou lorsque l’élève souhaite retourner dans sa localité d’origine et dans un établissement du même type d’enseignement que celui de son orientation initiale.

Ces restrictions n’ont pas été du goût de tout le monde. Des mouvements d’humeur ont été constatés auprès de certains partenaires de l’école. A Koutiala, des élèves ont même boycotté les cours avant de revenir à la raison. Pour éviter une récidive, le ministre a jugé opportun d’informer l’AEEM sur la base d’éléments pertinents. Nul doute que l’exercice de samedi a permis d’informer les élèves des enjeux qu’il y a autour de ces opérations de transfert.

  1. Ombotimbé

 

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