Le jeudi 20 mars 2025, le ministre de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané, s’est rendu dans les locaux de l’enseignement secondaire pour une séance d’information et de sensibilisation sur le fonds de soutien aux projets d’infrastructures de base et de développement social, financé par des taxes sur les recharges téléphoniques et les transactions mobile money par le décret n°2025-0077/PT_RM du 7février 2025.
Ils étaient nombreux les acteurs de l’école à répondre à cette invitation du ministre : représentants des parents d’élèves, cadre des Académies, représentants des associations des enseignants à la retraite et d’autres services décentralisés de l’éducation.
Le ministre, Dr Amadou Sy Savané a introduit ses propos en ouvrant la réflexion sur l’écart entre la croissance démographique et la réalisation des infrastructures dans notre pays. Il a ensuite soutenu la nécessité et pertinence de ces nouvelles taxes en expliquant que ces fonds permettront à l’État de répondre aux besoins des populations dans divers domaines sociaux : santé, énergie, éduction etc. Face à une masse énorme d’attentes sociales, des besoins pressants de la population, ces taxes devraient contribuer à corriger les manquements, a fait comprendre le ministre Savané.
Prenant l’exemple du domaine de l’éducation , où un déficit d’établissements publics est criard le ministre a mis en avant les possibilités offertes par ces fonds pour améliorer les infrastructures éducatives, la qualité de l’éducation et son environnement. Aussi, il a invité les structures de l’école à relayer l’information auprès du public pour encourager l’adhésion à la mesure.
Les participants ont unanimement salué la décision, la jugeant même tardive pour le développement du pays. Pour sa part, le recteur a souligné à l’importance d ‘élargir la sensibilisation pour cultiver l’esprit citoyen. « Cette mesure devait venir plutôt, aucun peuple ne s’est développé sans sacrifice » , a déclaré la directrice de l’Académie de la Rive Gauche, Koné Rakiatou Dia, soulignant l’impact positif que peuvent avoir l’utilisation de ces fonds sur les infrastructures scolaires.
D’autres intervenants ont abondé dans le même sens, déclarant que de telles mesures sont courantes dans d’autres pays et qu’elles sont indispensables pour le bon fonctionnement de l’État, sa souveraineté et le bien-être de la population.
Khadydiatou SANOGO/maliweb.net
Faut taxer et encore taxer ces damnés de la terre, faire de la pédagogie pour leur croire que c’est pour leur bien qu’ils se font baiser